- Hautes-Alpes -
L’EDF Aqua Challenge fait étape sur le lac de Serre-Ponçon les 31 juillet et 1er aout. C’est la deuxième année consécutive que les communes d’Embrun et de Savines le Lac reçoivent cet événement sportif. Le Président de la FFN, Fédération Française de Natation, a en effet renouvelé sa confiance au site haut-alpin pour accueillir une nouvelle fois ce challenge sportif. L’an passé, 460 nageurs s’étaient donnés rendez-vous sur le plus grand lac artificiel de France. Serre-Ponçon est la deuxième épreuve de l’EDF Aqua Challenge qui se tiendra sur une retenue EDF. Un choix qui ne s’est pas fait par hasard souligne Sébastien Vialaret, chef de la centrale EDF de Serre-Ponçon, « le barrage sert à la production d’électricité, à du soutien d’eau pour l’irrigation en particulier l’été, et dans le même temps, la gestion du lac fait qu’il reste l’été optimum pour favoriser les activités touristiques sur le lac »
Plusieurs épreuves au programme :
Un 3 km, un relais 3x500 mètres, un 5 km au départ d’Embrun et à l’arrivée de Savines Le Lac le dimanche matin. Une boucle de 1.5 km est aussi proposée tout comme une course pour les plus jeunes. Le comité des Alpes de Natation et le Club des Dauphins Embrunais organiseront cet événement de nage en eau libre, avec pour décor de majestueuses montagnes. Laurence Ciscuolo du club des Dauphins Embrunais rappelle que la particularité de cette nage est la perte de repère, « en nage en eau libre, il faut s’habituer à l’environnement, faut trouver un cap, cibler une bouée et s’y tenir. Les vagues peuvent gêner tout comme la température de l’eau entre Embrun et Savine le Lac. » Pour Victor Bérenguel, maire de Savines le Lac et président du SMADESEP avec des événements de ce type, le lac de Serre-Ponçon prend « une position nationale incontestable ».
« Serre-Ponçon a gagné ses lettres de noblesse », V. Bérenguel
Notez en effet que l’EDF Aqua Challenge fait aussi étape à Bordeaux, Marseille, Quiberon, Annecy ou encore Nice et Paris. Il est d’ores et déjà possible de s’inscrire. Il faut compter 10 euros.
Le reportage d'Aurore Vallauri
