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Hautes-Alpes : « prendre des mesures pour éviter une 4ème vague » selon J.M Arnaud

POLITIQUE / Le sénateur des Hautes-Alpes souhaite éviter l’arrivée d’une 4ème vague de Covid en automne

 

- Hautes-Alpes -

 

Jean-Michel Arnaud, sénateur des Hautes-Alpes est le rapporteur de la Mission commune d’information destinée à évaluer les effets des mesures prises ou envisagées en matière de confinement ou de restrictions d’activités. A ce titre, il souhaite faire le point sur le rapport rendu le 1er juillet dernier mettant en perspective l’actualité et surtout l’hypothèse de l’arrivée d’une 4ème vague à l’automne. « D’un côté, il y a la levée progressive des restrictions sanitaires. De l’autre, l’émergence de ce nouveau variant dit Delta de la Covid 19. Voilà qui rend très plausible un rebond de l’épidémie à la rentrée, avec un risque de mesures restrictives de liberté. Au Sénat, nous avons pris en compte les aspirations légitimes de la population à mener une vie normale : le levier vaccinal apparait comme la seule stratégie à même d’endiguer la 4ème vaque, combinée à une politique volontariste de dépistage », explique-t-il.

La Mission commune d’information du Sénat a sollicité l’Agence Nationale de Recherche sur les maladies infectieuses émergentes pour étayer sa réflexion et envisager divers scénarios. L’horizon d’un monde sans Covid est encore éloigné : le meilleur scénario reste celui d’une circulation minimale du virus. Constatant une défiance d’une partie de la population envers le vaccin, et les réticences à l’obligation légale pour tous, la stratégie vaccinale devra prendre en compte plusieurs constats :

·      Les publics vulnérables ont jusqu’à présent été ciblés en priorité

·      L’efficacité du vaccin est forte chez les jeunes

·      La dynamique infectieuse est efficacement endiguée par le vaccin.

 

« Si nous voulons maintenir les admissions à l’hôpital à un bas niveau, sans prendre des mesures de restriction de liberté, il faut des taux de vaccination importants tant chez les jeunes de 12 à 17 ans que chez les 18 à 59 ans ! Or les taux de couverture vaccinale actuels sont nettement insuffisants pour qu’une 4ème vaque sans mesures restrictives soit évitée. La simple incitation ne suffira pas. L’obligation vaccinale devra se concentrer dans un premier temps vers les classes d’âges intermédiaires, de 24 à 59 ans, et pas seulement vers les soignants », rajoute le sénateur Arnaud.

 

M.Mathieu