- Hautes-Alpes -

Le dénouement aura finalement été tragique. Le forcené qui était retranché chez lui depuis mardi soir est décédé ce mercredi en fin de matinée après l’assaut du GIGN d’Orange. Les faits avaient débuté mardi en fin de journée après un différend familial avec la mère de cet homme de 48 ans sur la commune de Saint Etienne le Laus. Pompiers et SAMU s’étaient rendus sur place mais à l'arrivée des gendarmes, l'homme s’était alors retranché avec un fusil de chasse. Sa mère avait, elle, pu quitter le domicile. Une trentaine de militaires du territoire était alors rapidement mobilisée. Une vingtaine d’hommes du GIGN d’Orange avait aussi été alertée avec un négociateur. Mais le contact était difficile « voire quasi inexistant » avec cet homme décrit comme fragile psychologiquement. Tout le village avait été bouclé par sécurité par les forces de l’ordre. Après s’être montré de nouveau menaçant ; le forcené aurait manipulé son arme et pointé celle-ci en direction des gendarmes. Touché au thorax par un tir de neutralisation ce mercredi en fin de matinée, l'homme de 48 ans n'a pas survécu à ses blessures indique le Procureur de la République de Gap, Florent Crouhy. Il n’était connu de la justice que pour une condamnation pour outrage.

Une enquête est menée par la section de recherches de la Gendarmerie de Marseille suite à l'agression du forcené sur les Gendarmes. Une enquête a également été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la riposte du gendarme, précise le Parquet. Elle est conduite par le bureau des enquêtes judiciaires de la gendarmerie. Notez qu'une autopsie doit être pratiquée dans les prochains jours.

A. Vallauri