Hautes-Alpes : mobilisation des infirmiers anesthésistes à Gap

SANTÉ / Un appel pour « obtenir une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession à hauteur de leur niveau de formation, d’autonomie de pratique et de responsabilité professionnelle »

 

- Hautes-Alpes -

 

Mobilisation des infirmiers anesthésistes à Gap. À l’instar de nombreux confrères en France, l’intégralité des infirmiers anesthésistes du CHICAS de Gap, de la Polyclinique ainsi que de l’hôpital de Briançon ont répondu ce lundi présent à l’appel de la CFDT Santé-Sociaux des Hautes-Alpes. Un appel pour « obtenir une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession à hauteur de leur niveau de formation, d’autonomie de pratique et de responsabilité professionnelle » selon le courrier envoyé par le Syndicat National des Infirmiers Anesthésistes au Ministre de la Santé Olivier Véran le 6 mai dernier.

 

« Il nous faut sept ans minimum pour être infirmier anesthésiste quand il faut dix mois pour d’autres et on est logé à la même enseigne niveau rémunération », Éric Braunstedter

 

Un point de crispation se situe notamment sur les revalorisations salariales par catégorie prévues par le Ségur de la Santé et pour Éric Braunstedter, délégué du personnel au CHICAS de Gap de la CFDT, la profession est lésée et se sent même blessée par ce manque de considération.

À l’aide d’un quad qui a transporté un faux patient accompagné à pied par la trentaine d’infirmiers haut-alpins grévistes, ce cortège un peu particulier a fait lundi matin le chemin entre le CHICAS de Gap et la Direction Territoriale de l’ARS des Hautes-Alpes. Reçue par la déléguée départementale Guylaine Baghioni, ils ont trouvé cette rencontre très constructive en espérant qu’elle fasse remonter leurs revendications à l’occasion de la deuxième entrevue d’Olivier Véran avec le SNIA le 19 mai prochain.

 

C.Lourenço