Hautes-Alpes : tourisme, les premiers bilans

TOURISME / Les vacances de février vont bientôt baisser le rideau, et avec la crise sanitaire et la fermeture des remontées mécaniques, le bilan pour les vallées est mitigé

 

- Hautes-Alpes - 

 

Les vacances de février vont bientôt baisser le rideau, et avec la crise sanitaire et la fermeture des remontées mécaniques, le bilan pour les vallées est mitigé. « Nous avons subi, comme la plupart des destinations de montagne française, la crise liée à la Covid-19 », témoigne le Pays des Écrins. Il a fallu se réinventer et les stations de Puy-Saint-Vincent et Pelvoux-Vallouise ont su tirer leur épingle du jeu. Ski de randonnée, ski de fond, cascade de glace, raquettes, ski joëring, Escape Game, chiens de traineaux, autant d’activités qui ont su séduire la clientèle, massivement français. 92 % des vacanciers, contre 70 % la saison précédente, étaient tricolores, surtout Haut-Alpins et Bucco-Rhôdaniens.

Face à la fermeture des frontières et la difficulté de voyager, la clientèle étrangère n’a représenté que 8 % de la fréquentation contre 30 % l’année d’avant. Mais le bilan est tout de même « sans appel, le territoire enregistre une baisse de la moitié des nuitées : - 47 % en décembre, - 56 % en janvier, - 54 % en février ». Idem pour les excursions avec une diminution de 61 % des sorties en décembre, 58 % en janvier et 42 % en février. C’est une perte financière de près de 6 millions d’euros pour la station de Puy-Saint-Vincent.

Même bilan pour le Dévoluy avec un taux moyen d’occupation de 50 % en février contre 83 % l’an dernier. Le grand gagnant de cette saison, c’est le domaine nordique avec des activités encadrées qui ont affiché complètes « soit plus de 600 personnes sur les quatre semaines de vacances » explique Florence Giaccone, responsable du service tourisme.

 

C. Cava Michard