Hautes-Alpes : Gap, la ville verte de demain ?

POLITIQUE / ENVIRONNEMENT / Panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux, création de gaz GNV Bio grâce aux déchets de la station d'épuration ou encore production d'hydrogène... d'ici trois ans, la mairie espère l'autosuffisance

 

- Hautes-Alpes -

 

« Nous voulons faire de la ville de Gap et de l’agglomération un véritable territoire pilote, un laboratoire de la transition écologique ». Tels sont les mots du maire, Roger Didier. Il s’est dit déterminé à mener plusieurs projets, dans ce sens. Dans les trois ans, il espère atteindre l’autosuffisance de consommation pour l’éclairage public. Des panneaux photovoltaïques vont en effet être installés sur les toits des bâtiments communaux. Des ombrières pourraient aussi être équipées. Un projet estimé à 2,5 millions d’euros pour lequel les premiers panneaux seraient posés en 2022.

 

Vers un projet d'hydrogène ? 

Autre projet : créer du gaz GNV Bio grâce aux déchets de la station d’épuration et à la collecte des déchets organiques. Des études de faisabilité sont en cours. Cette usine de méthanisation pourrait voir le jour dans la zone du Moulin des Près pour la fin de l’année 2023.  Enfin, la commune et l’agglomération Gap Tallard Durance se penchent sur la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau explique Roger Didier. Une station qui pourrait produire entre 200 et 400 kg par jour.

Le coût de l’opération est estimé entre 4 et 7 millions d’euros. Des aides sont espérées dans le cadre du plan de Relance. Elles pourraient atteindre jusqu’à 80% espère le maire de Gap et président de l’Agglomération Gap Tallard Durance. Notez qu’une concertation doit être engagée avec les acteurs potentiellement concernés comme les services de l’État, la Région, le Département, les autocaristes, ou encore les transporteurs routiers.

 

A. Vallauri