Votre ville : SISTERON | Changer de ville

Hautes-Alpes : des conventions de disponibilité pour faciliter les missions des pompiers volontaires

SOCIÉTÉ / « Quand vous avez un malaise cardiaque, chaque seconde compte. Si le pompier volontaire est conventionné, il sait qu’il peut quitter son poste immédiatement »

 

- Hautes-Alpes -

 

Alors que le service départemental d’Incendie et de Secours des Hautes-Alpes compte 1.200 pompiers volontaires, des conventions de disponibilité ont été signées ce mercredi avec la Communauté de Communes du Guillestrois-Queyras et la commune de Guillestre. Car le manque de volontaires est le plus criant en journée. C’est en effet à ce moment-là qu’il est le plus compliqué pour un sapeur-pompier volontaire, qui travaille, de partir, de quitter son poste, pour aller porter secours.

 

Gagnant-gagnant : les collectivités signataires voient leur cotisation au SDIS diminuer

Ces conventions doivent donc permettre de faciliter leurs missions, comme l’explique Marcel Cannat, Président du SDIS 05, « on s’aperçoit que pour nous lorsque ces conventions sont en place, c’est un vrai plus. Car s’il n’est pas conventionné, il faut qu’il appelle son patron ou alors son supérieur hiérarchique pour savoir s’il peut partir ou non ». Un système gagnant selon le président du SDIS 05, « si une collectivité signe une convention avec le SDIS, on baisse la côtisation que la collectivité doit donner au SDIS ».

 

« Quand vous avez un malaise cardiaque, chaque seconde compte. Si le pompier est conventionné, il sait qu’il peut quitter son poste », M. Cannat  

Ce mercredi, huit conventions ont été signées. Des entreprises privées en sont aussi signataires sur le territoire haut-alpin.

 

Des garderies pour les enfants des pompiers volontaires

Une nouveauté a aussi vu le jour il y a quelques semaines. Deux communes, celles de La Bâtie Neuve et de Chorges, ont mis en place un système de garderie pour les enfants des pompiers volontaires lorsque ceux-ci sont en intervention. « Des pompiers ont leurs enfants à garder, ils ne peuvent donc pas partir en mission. Des communes comme La Bâtie Neuve ou Chorges leur disent que quand ils doivent partir en intervention, ils peuvent amener leurs enfants à la garderie pour qu’ils puissent accomplir leur mission de secours » indique Marcel Cannat qui salue la solidarité de ces communes. 

A. Vallauri