Hautes-Alpes : un cas de variant sud-africain détecté chez un élève gapençais

SANTÉ / Une classe de seconde du lycée Saint Joseph à Gap a été placée en éviction

 

- Hautes-Alpes - 

 

Un cas du variant sud-africain du COVID-19 détecté sur un élève du lycée Saint Joseph à Gap. La confirmation a été faite ce jeudi matin par la direction de l’établissement, une classe de seconde est donc placée en éviction. Pas de cours en présentiel donc pour ces derniers, mais le contenu pédagogique sera assuré en visio. La direction du lycée précise que l’élève de seconde a été reconnue positive au coronavirus le 20 janvier. Elle a été placée en éviction immédiate par son lycée. De retour après sa période de confinement, un second test a été mené le 2 février, c’est lui qui laisse apparaître les traces d’un variant sud-africain. Si l’élève n’est plus contagieuse, la direction de l’établissement a décidé de son éviction ainsi que de celle de sa classe jusqu’aux vacances, par précaution souligne Michael Leborre, le directeur du lycée Saint Joseph à Gap :

Un protocole sanitaire durci dans les établissements scolaires

C’est donc le premier cas du variant sud-africain dans les Alpes du Sud. Un variant qui est minoritaire actuellement sur le sol français, il ne représente qu’1 % des nouveaux cas. Mais il gagne du terrain, et c’est ce qui inquiète la Direction Générale de la Santé qui renforce le dépistage. Désormais, si un test antigénique ou PCR se révèle positif, un nouveau test PCR dit de criblage est effectué dans un délai maximum de 36 heures. Quant à la durée de l’isolement, elle est prolongée, passant de sept à dix jours. Dans les établissements scolaires, le protocole sanitaire est également renforcé. Ainsi, si un enfant est testé positif au variant, c’est toute la classe qui ferme. Car ce variant découvert par les équipes de recherches sud-africaines inquiètent, notamment parce qu’il pourrait échapper partiellement à la vaccination. Les données manquent encore actuellement sur le sujet, mais la communauté scientifique pense que des personnes déjà infectées par le variant européen puis réexposées aux variants du Brésil ou d'Afrique du sud ont un risque de réinfection plus élevé.

 

 

C. Cava Michard