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Hautes-Alpes : « le pouvoir s’éloigne de nos vies »

POLITIQUE / Michel Philippo, chef de file de la France insoumise dans les Hautes-Alpes pour les élections régionales avec Mathilde Giroud, et l’un des signataires « Le temps est venu de reprendre le pouvoir » pour les départementales

 

- Hautes-Alpes - 

 

La gauche va-t-elle rassembler les citoyens autour d’elle pour les départementales et les régionales ? Va-t-elle aussi s’unir ? Autant de questions qui se posent aujourd’hui à Michel Philippo. Il est chef de file de la France Insoumise dans les Hautes-Alpes pour les élections régionales avec Mathilde Giroud, et l’un des signataires « Le temps est venu de prendre le pouvoir » pour les départementales, appelant à l’implication citoyenne et à construire une alternative. Une implication citoyenne à la baisse, avec des électeurs qui boudent les urnes depuis des années, « je peux comprendre cette grève des urnes, car on leur demande tous les cinq ans d’aller voter pour des personnes alors qu’ils ne connaissent pas les compétences des collectivités ». Pour Michel Philippo, le « pouvoir s’éloigne de nos vies, l’électeur a l’impression d’être dans une mascarade ».

 

« Se réapproprier la politique, c’est l’écoute sur le long terme », M. Philippo

 

Depuis plusieurs semaines, il a donc lancé des auditions auprès des Haut-Alpins, « se réapproprier la politique, c’est mettre en place une dynamique d’écoute avec des questions ouvertes. Il faut parler tous ensemble ». Mais la gauche parviendra t-elle à parler entre elle, et à se rassembler pour les échéances électorales ? Rien de moins sûr alors que pour les régionales, EELV annonce composer un bloc écologiste avant d’entamer les discussions avec les autres partis. Quant aux départementales, trois tribunes ont déjà vu le jour [|Nous les Hautes-Alpes, Hautes-Alpes solidaires écologiques et citoyennes et Le temps est venu de reprendre le pouvoir – ndlr]. Des démarches de discussion sont en cours mais pour Michel Philippo, « la finalité de mon combat n’est pas l’union de la gauche mais le rassemblement citoyen ». Retrouvez ici l'entretien dans son intégralité. 

 

C. Cava Michard