Les spécialistes de rallye-sport.fr ont listé ceux qui risquent de tirer leur épingle du jeu !
Parmi les prétendants à la victoire, on retrouve bien évidemment des habitués tels que Romain Roche (double vainqueur en 2019 et 2018) et Nicolas Latil (sextuple vainqueur), mais aussi des petits nouveaux comme David Salanon, Kevin Bochatay ou encore Eric Mauffrey, tous capable de jouer devant.
Dans le groupe A, le plateau semble très homogène et on suivra avec attention les performances de Richard Autran, de retour après trois ans d’absence au volant d’une Renault Clio S1600.
Dans le groupe F2000, le plateau a de l’allure avec une vingtaine d’engagés dans la classe F214 notamment. Parmi eux, Benjamin Cardenas apparaît comme l’homme à battre même s’il devra découvrir cette épreuve.
Dans le groupe N enfin, Michel Farnaud essayera de dompter au mieux sa Mégane N4 après un long passé en Saxo KC.
On suivra également la progression des performances de jeunes pilotes attendus dans les trois formules de promotion françaises : trophée Clio, 208 Rally Cup et championnat de France Junior.
En VHC enfin, 29 engagés seront au départ avec notamment Christian Estienne, François Foulon, Stéphane Poudrel ou encore Rémi Tosello.
Voilà pour le coté fan ! Pour ceux qui ne trouvent aucune utilité à ce genre de rassemblement, il en est tout autrement. C’est le cas du collectif RAS LE RALLYE 05. Dans son communiqué, le collectif demande tout bonnement l’arrêt du rallye Gap Racing.
« Dans cette période où beaucoup de manifestations sont annulées (exemple : le triathlon d'Embrun), le rallye "Gap-Racing", déjà très controversé, est quant à lui maintenu le 1 et 2 août. L'autorisation de la préfecture pour l'organisation de cette course n'a été transmise aux associations que le 29 juillet ! Difficile de faire plus proche de l'événement... et donc pour nous de contrôler le contenu du dossier. (…) Le rallye "Gap-Racing", c’est donc 175 voitures de course, qui s’élancent à toute allure autour de Tallard. »
Chaque voiture parcourt 215,57 kilomètres sur deux jours. Une voiture en épreuve spéciale consomme entre 30 et 60 litres aux 100 km, soit un total de 21 500 litres d’essence dépensés en 2 jours (sans compter les essais et repérages).
Les scientifiques du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) ne cessent d’alerter les dirigeants politiques et les citoyens sur les conséquences aujourd’hui inévitables du réchauffement climatique. On ne peut plus se permettre de brûler des litres d’essence pour faire du spectacle. Cette compétition est en totale contradiction avec les engagements écologiques pris par le gouvernement français.
Il faut s'affranchir des produits pétroliers et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
La nuisance sonore est également importante pour les riverains, les moteurs des voitures s’entendent à des kilomètres aux alentours du parcours. Les rallyes sur route vont à l'encontre des campagnes de prévention routière qui visent, entre autres, à limiter la vitesse sur les routes... Ce type de rallye ne peut qu'inciter les automobilistes à augmenter leur vitesse, à risquer leur vie et celle des autres ! Le Rallye Gap-Racing a déjà été responsable de nombreux dégâts matériels chez les riverains, et de plusieurs accidents dont des graves ces dernières années. D’un point de vue économique, le rallye Gap-Racing détériore chaque année les routes, routes départementales qui doivent être refaites par la suite avec l’argent du contribuable. Nous, citoyens, demandons à nos élus de ne plus soutenir ce genre de manifestation qui va à l’encontre des engagements écologiques actés par nos institutions. »
Le programme :
Le parcours de la spéciale Lardier-Fouillouse :
TM
