SNCF : le train de nuit ou l’histoire sans fin.

C’est acté : le train de nuit Paris-Briançon passe aux oubliettes pour cet été.

La faute au COVID, la faute à pas de chance, la faute surtout à la SNCF qui traine se train de nuit comme un boulet depuis tant d’années.

Partout en Europe les trains de nuit ont repris du service depuis le déconfinement, il n’y a guère que chez nous où ils trainent la patte, la SNCF arguant le principe de précaution! Certainement l’exception française.

Joel Giraud, député des Hautes-Alpes, a fait remonter sa colère jusqu’à Elisabeth Borne, la ministre de la transition écologique et qui, le 22 septembre 2018 , alors ministre des transports, était arrivée dans les hautes alpes par le train de nuit…

« Comme tous les Haut-Alpins, je suis attachée à cette ligne », avait-t-elle dit après avoir posé un pied sur le quai de la gare de l'Argentière-la-Bessée, avant d’ajouter que ce train était « un moyen d’assurer une liaison avec tout le territoire mais aussi un atout de développement économique et touristique. »

Un atout qui restera dans la manche cet été.

Vive réaction également de Chantal Eyméoud, maire d'Embrun et vice-présidente du conseil régional SUD : « La suppression du train de nuit cet été par la SNCF est inacceptable pour un train labellisé « train d’équilibre du territoire ». Dans notre zone touristique, cette suppression est dramatique pour notre économie. Elle est d’autant plus condamnable dans une société où nous défendons le transport en commun. On peut craindre que la SNCF poursuive cette suppression à l’avenir, ce qui m’inquiète aussi énormément. La SNCF doit travailler à une bonne organisation pour permettre le flux de voyageurs dans le train de nuit afin que les gestes barrières soient respectés. Ça ne parait pas insurmontable quand même! ».

 

S'ils arrivent jusqu'à chez nous,les touristes pourront toujours repartir en car…

 

 

TM