Alpes du Sud : la Confiserie Alpine, l’art du bonbon made in Hautes-Alpes

AGRICULTURE / SOCIÉTÉ / Toutes les étapes de la fabrication et du conditionnement des confiseries de Christophe Zana se font dans son atelier à Pont du Fossé

 

- Alpes du Sud -

 

Alors que le salon de l’Agriculture à Paris bat son plein, Alpes 1 a décidé de faire un focus sur cinq entreprises des Alpes du Sud. Toutes travaillent dans des domaines très variés et participent au Concours Général Agricole. Ce lundi, rencontre avec Christophe Zana, confiseur depuis une quinzaine d’années à Pont du Fossé. Confitures, miels, sucettes ou encore pâtes de fruits, les yeux brillent lorsque l’on rentre dans sa boutique. Il s’est d’abord installé comme apiculteur, puis il a eu envie de se diversifier. Il a alors créé La Confiserie Alpine.

 

Toutes les étapes de la fabrication et du conditionnement des confiseries se font dans son atelier

 

Cet amoureux des abeilles qui avait au départ une douzaine de ruches, en a désormais une centaine, « même si je n’ai pas assez de miel pour les bonbons, j’en achète à des collègues qui sont producteurs dans les Hautes-Alpes pour garder du miel de montagne. Si je n’en ai pas assez, je préfère le valoriser en le mettant en pots. Pour les fruits, j’en cherche toujours car il y a beaucoup de demandes et très peu de productions notamment sur la myrtille et la framboise ». Depuis quatre ans, Christophe Zana participe au Concours Général Agricole.

 

Confitures de fraise, de framboise, miels, Christophe a déjà été médaillé plusieurs fois

 

« Je m’y étais lancé un peu par hasard et finalement j’ai vu que c’était intéressant pour la reconnaissance que ça apporte et puis c’est très vendeur quand on a une médaille sur un produit », C. Zana

 

Cette année encore, il espère bien remporter de nouvelles breloques. « J’ai inscrit les produits que j’ai envie de présenter mais il y a des catégories qui n’existent pas comme la confiture de myrtilles. Tout le monde me dit qu’elle est très bonne la mienne », regrette l’apiculteur-confiseur. « Une personne de la Chambre d’Agriculture vient avec des scellés, elle choisit au hasard des pots dans les rayons, elle les met sous scellés et moi je les envoie. Les confitures partent directement pour le concours à Paris et les miels partent dans des laboratoires. Ils vont surveiller qu’on n’ait pas des miels étrangers etc. Ils vont faire une étude de pollen pour voir si les miels n’ont pas été chauffés, s’ils n’ont pas été travaillés, s’il n’y a pas de sucre ajouté » précise Christophe Zana.

Cette année Christophe Zana a installé une boutique sur le stand des Hautes-Alpes du Salon de l’Agriculture. L’occasion de faire encore plus découvrir ses produits et son savoir-faire.

 

Le reportage d'Aurore Vallauri :