Hautes-Alpes : Paris à vélo pour rencontrer à E. Wargon

ENVIRONNEMENT / C'est la démarche menée par le Président de l’association des Gardiens de Refuges. Au cœur de cette rencontre, la question du développement des énergies renouvelables dans les refuges

 

- Hautes-Alpes -

 

Il part à vélo pour remettre à Emmanuelle Wargon, la secrétaire d’État auprès de la Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, une invitation à venir sur les Hautes-Alpes. Sébastien Louvet, Président de l’association des Gardiens de Refuges et propriétaire du refuge de Chamoissière est parti ce lundi à la mi-journée du Lautaret, direction Paris.  Un rendez-vous qui a été fixé en moins de 48 heures grâce à l’intermédiaire du député des Hautes-Alpes, Joël Giraud. Au cœur de cette rencontre, la question du développement des énergies renouvelables dans les refuges, et en particulier, le problème des équipements hydroélectriques de puissance inférieure à 10kwatts. Pour Sébastien Louvet, il faut simplifier la législation.

 

« C’est un parcours du combattant qui est assez inimaginable », S. Louvet

 

« Il s’agit d’installer des petites turbines hydroélectriques sur les cours d’eau qui sont souvent à proximité des refuges et qui permettent de produire une énergie propre et permanente avec un rendement assez incroyable. Il y a donc un confort à l’utilisation mais ça permet aussi de répondre à des normes, sur la sécurité, sur la communication car on est de plus en plus contraint dans les refuges donc ça demande de l’énergie » souligne le président de l’association des Gardiens de Refuges

 

Pour lui, il s’agit aussi de donner l’exemple en utilisant des énergies plus propres

« Si nous, aux pieds des glaciers, aux pieds des montagnes, là où on touche le réchauffement climatique, si nous on n’arrive pas à être exemplaire, ça ne peut pas marcher » indique Sébastien Louvet, qui ajoute, « les gens posent des questions, ils s’intéressent sur la manière dont on produit l’énergie. Si on n’est pas équipé convenablement pour sensibiliser cette clientèle, ça ne bougera pas ».

A. Vallauri