- Hautes Alpes -
« Le record du monde, c’est quelque chose qui me fait rêver depuis gamin ». Un rêve que le skieur de vitesse Simon Billy compte bien réaliser cette année à l’occasion des Speed Masters fin mars à Vars. Considéré comme la station la plus rapide du monde, Vars est également le théâtre des deux premières épreuves de la Coupe du monde de ski de vitesse auxquelles le Haut-Alpin participe ce weekend avec ambition. « Cette année, l’objectif est clair. C’est d’aller chercher le globe de cristal », annonce le Montpelliérain de naissance mais Varsinc d’adoption.
À Vars comme à la maison
Venu dans les Hautes Alpes très jeune à cause de son père Philippe Billy, ancien recordman du monde en 1997, Simon Billy a fait de Vars et notamment de la piste de Chabrières son terrain de jeu privilégié et préféré. « Vars, c’est un don de la nature. C’est la seule piste au monde où on peut battre des records. La piste nous fait peur, nous impressionne mais il faut réussir à la dompter pour aller chercher une performance le Jour J », explique-t-il avec une certaine émotion.
L’espoir olympique
Le ski de vitesse était présent pour la première fois aux Jeux Olympiques d’hiver de 1992 à Albertville mais n’est plus jamais revenu dans le giron olympique depuis. La mort d’un athlète de l'époque à l’entrainement a dû probablement freiné la progression de cette discipline qui est rentré quelque peu dans l’anonymat. Une déception pour Simon Billy qui « aimerait carrément assister à des Jeux Olympiques. En tant qu’athlète, c’est quelque chose qui nous fait rêver ». Une volonté claire même s’il ne se fait pas trop d’illusions. « Je ne sais pas si on y sera un jour. Je l’espère mais j’y crois moyen », conclut-il pessimiste.