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Hautes-Alpes : « j'ai le background nécessaire pour mener les Orres vers les sommets »

POLITIQUE / Il se présente à sa succession : Pierre Vollaire veut poursuivre, dès avril 2020, son travail à la tête des Orres

 

- Hautes-Alpes - 

 

+ 15 % de chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière, + 45 % par rapport à la moyenne des quatre dernières années : c’est un maire tout sourire qui arrive dans les studios d’Alpes 1. Pierre Vollaire est décontracté, la station fonctionne, « les Orres sont quasiment incontournables aujourd’hui ».

C’est donc sa candidature qu’il veut rendre incontournable dans les prochaines semaines, puisqu’il se présente à sa propre succession, « ma passion pour les Orres s’accroît ». Il veut ainsi se reposer sur une équipe, pratiquement renouvelée dans son intégralité puisque seules cinq personnes de l’ancienne mandature poursuivent, « certains ont fait 18 ans de mandat, il faut renouveler. Place aux jeunes et aux femmes », lance l’édile. Un élu qui aura face à lui François Badjily, ancien directeur de l’office de tourisme de la station, « les Orians jugeront sur les actes », indique sobrement Pierre Vollaire. Ce qu’il opposera à son adversaire, c’est son « background », son passé de chef d’entreprise à la tête d’ARD, d’élu notamment à Gap en tant qu’adjoint à l’économie, en tant que maire, mais aussi vice-président à la communauté de communes de Serre-Ponçon, « être maire d’une station de montagne qui a 15.000 lits, c’est une véritable entreprise ».

 

« L’école n’est pas en péril », P. Vollaire

 

Si son opposant dans les urnes dresse un bilan mitigé de son action au sein des hameaux, Pierre Vollaire se défend. L’école n’est pas en danger, « elle est en croissance, + 17 % d’enfants ». Des services ont été apportés au cœur du village avec le cabinet médical, les navettes ou encore le centre d’incendie et de secours. S’il fallait dans un premier temps « réhabiliter l’économie de la station, qui enregistrait 27 millions d’euros d’endettement, 23 millions aujourd’hui », la commune pourra compter sur les 98.000 euros de dividendes apportés par la SEMLORE et qui permettront de racheter la maison Fichet « pour en faire un bistro, un restaurant, une médiathèque-bibliothèque ».

 

C. Cava Michard