- Hautes-Alpes -
20% de la population haut-alpine est alimentée par une eau de mauvaise qualité bactériologique. C’est le constat que tire l’ARS, l’Agence Régionale de Santé, après une étude menée en 2017. Le Département fait partie des deux départements métropolitains dans ce cas, avec le Cantal.
La qualité d’eau physico-chimique des Hautes-Alpes d’excellente qualité
Pas de nitrates, pas de pesticides, la qualité d’eau physico-chimique des Hautes-Alpes est d’excellente qualité mais le niveau bactériologique sur notre territoire est, lui, pointé du doigt.
Selon l’ARS, on retrouve des bactéries fécales dans l’eau de distribution, sur certains réseaux. Ce qui a des conséquences très concrètes sur la santé de la population avec des risques de gastros entérites chroniques pouvant aller jusqu’à l’hospitalisation. Plusieurs explications : des captages peu profonds, difficilement protégeables et la présence de mammifères, sauvages ou domestiques à proximité des zones de captage. Plus de 3.000 prélèvements sont réalisés sur le département chaque année. « Nous recevons les résultats du laboratoire et quand ils sont non conformes, on transmet l’information au maire pour qu’il puisse mettre en place les actions correctives nécessaires », explique Sophie Avy responsable du service santé environnement à l’Agence Régionale de Santé, à la délégation départementale des Hautes-Alpes.
« L’action de la préfecture est immédiate, dès qu’il y a non-conformité qui induit une interdiction », S. Avy