- Hautes-Alpes - 

« On ne part pas avec femme et enfants », une semaine après sa désignation en tant que tête de liste du groupe « Gap Autrement », Marie-José Allemand revient sur la genèse compliquée de l’opposition. À la veille des municipales, impossible de se mettre d’accord depuis que Christophe Pierrel a annoncé ne pas être candidat. Marie-José Allemand a d’abord décidé de ne plus s’inscrire dans le même chemin, elle s’est donc rapprochée en septembre de Georges Obninsky. Mais l’idylle n’aura été que de courte durée. La semaine dernière, alors que « Gap Autrement » devait désigner sa tête de liste, Georges Obninsky a annoncé ne pas participer au vote après avoir appris la candidature de Marie-José Allemand, ancienne secrétaire fédérale du PS « ma candidature était de conduire un projet citoyen », expliquait-il. « Il n’a pas souhaité être candidat, il a refusé le vote démocratique qu’il a lui-même proposé », réagit Marie-Josée Allemand.

« Le rassemblement doit se faire sur des valeurs, non sur des intérêts personnels », M.-J. Allemand

Selon la candidate, rien de plus clair : Georges Obninsky et les deux membres de son groupe qui ont quitté le mouvement « n’étaient pas prêts à suivre une femme, ça les a perturbés ».

L’ancienne patronne du PS, pour une candidature de la société civile ?

Ce qui est bien évidemment mis en avant, c’est le poste qu’occupait il y a peu encore Marie-José Allemand, secrétaire fédérale du PS 05 depuis mise en retrait par les instances nationales, « quand Christophe Pierrel propose sa candidature, alors qu’il fait partie des cadres socialistes, ça ne choque personne et tout le monde le suit. Quand c’est moi, on me fait un procès d’intention ».