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Hautes-Alpes : « nous manquons de familles d'accueil »

ENFANCE / Marie-Noëlle Disdier, vice-présidente en charge de la solidarité, était l'invitée du 8:30. Face aux assistants familiaux, qui sont aujourd’hui 32 employés par le Département accueillant 62 enfants, une problématique s’accroît : la moyenne d'âge de plus de 50 ans et des problèmes de localisation dans le Buëch ou le Queyras

 

- Hautes-Alpes - 

 

« C’est un outil qui rassemble tous les intervenants autour de la protection de l’enfance », ce lundi, pour la première fois, l’observatoire départemental de la protection de l’enfance s’est réuni dans les Hautes-Alpes. Un dispositif obligatoire dans les départements, et qui réunit le Conseil Départemental, le Parquet, la MDPH, les services de l’État, l’UDAF ou encore les établissements médico-sociaux. Son objectif est de recueillir les données sur l’enfance en danger, de formuler des propositions sur la mise en œuvre des politiques de protection de l’enfance et de suivre la formation des personnels et procéder à l’évaluation des établissements.

 

500 enfants sous mesures de l’Aide Sociale à l’Enfance

Selon l’observatoire, 500 jeunes bénéficient actuellement de mesures d’Aide Sociale à l’Enfance, hors Mineurs non accompagnés. 1 % de jeunes haut-alpins est accueilli par l’ASE, une proportion fidèle à la moyenne nationale. 200 enfants font l’objet de mesures de placement en établissement ou en famille d’accueil : 142 en accueil classique, dont 79 en Maison d’Enfant à Caractère Social et 63 auprès d’Assistants Familiaux, et 61 en placement modulable, « ce sont des placements au domicile des parents avec l’intervention trois fois par semaine d’un éducateur », explique Marie-Noëlle Disdier, vice-présidente en charge de la solidarité.

Mais face aux assistants familiaux, qui sont aujourd’hui 32 employés par le Département accueillant 62 enfants, une problématique s’accroît : « leur moyenne d’âge est de plus de 50 ans, il y aura des départs à la retraite à venir. D’autre part, nous avons des problèmes de localisation dans le Buëch ou le Queyras ». Une campagne de communication doit être menée pour recruter ces assistances familiaux.

 

C. Cava Michard