Votre ville : MANOSQUE | Changer de ville

Hautes-Alpes : réunis pour défendre le train de nuit Paris-Briançon

TRANSPORT / Cinq rassemblements avaient lieu ce samedi dans les Hautes-Alpes, alors que le train de nuit Paris-Briançon devrait être remplacé par des cars durant les travaux sur la ligne jusqu'à Valence

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Pas touche à nos trains » : ce samedi était organisé 12 rassemblements depuis Grenoble jusqu’à Briançon avec comme mot d’ordre « non à la fermeture de la ligne entre Gap et Grenoble en 2020 ». Cinq rassemblements avaient lieu en simultané dans les Hautes-Alpes Selon le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes, plus de 80 maires, conseillers et parlementaires des Hautes-Alpes, de la Drôme, de l’Isère, ainsi que les syndicats comme la CGT, la CFDT, Solidaires et Sud Rail, les associations de défense de l’environnement et de la mobilité devaient être sur le terrain.

 

Quelles revendications ? 

Les revendications portent toujours sur les travaux sur la ligne et le flou qui flotte autour. Aujourd’hui, deux chantiers doivent être menés : tout d’abord les travaux d’urgence sur une portion de 5,2 kms à Monestier-de-Clermont pour conserver la ligne entre Gap et Grenoble. Si un engagement chiffré à hauteur de 6 millions d’euros avait été avancé par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’état chargé des transports, pour les réaliser, un accord devait être trouvé à la fin du mois de septembre lors d’un comité de pilotage. COPIL qui n’a abouti à aucune annonce. Quant au passage du train de nuit entre Paris et Briançon pendant les travaux Veynes-Valence, des annonces seront faites mais pas immédiatement. Enfin, quant aux travaux pour rendre la ligne pérenne, il manque encore certains engagements financiers de la part de collectivités.  Au rond-point du Cèdre ce samedi, à l'entrée du centre-ville de Gap, une cinquantaine de manifestants sont venus manifester leur mécontentement à provoquant un ralentissement d'une heure autour du rond point. Franck Gatounes, membre du collectif : 

À  ce rond-point, on pouvait lire sur des banderoles « Pas touche à mon train », « La voie, c'est la vie, nos territoires en ont besoin ». Une autre plus ironique : « aujourd'hui c'est la révolte des Ploucs, traduction les Populations Locales Obligées d'Utiliser des Cars ». 

 

O. Milleville