Hautes-Alpes : Ambitions pour Gap dévoile sa tête de liste pour les municipales de 2020

POLITIQUE / C’est Charlotte Kuentz, une urbaniste de 41 ans qui a été choisie. Une novice en politique qui a envie de vivre cette nouvelle aventure avec « passion » au sein de ce collectif

 

- Hautes-Alpes -

 

La tête de liste d’Ambitions pour Gap dévoilée. C’est Charlotte Kuentz, une urbaniste de 41 ans qui a été choisie pour les municipales de 2020. Cette mère de trois enfants a créé il y a une dizaine d’années, un bureau d’études sur Gap. C’est son premier véritable engagement politique. Une novice qui a envie de vivre cette nouvelle aventure avec « passion » au sein de ce collectif qui annonçait il y a quelques semaines se refuser « à la « professionnalisation de la politique ». Aujourd’hui il revendique un projet « solide, ambitieux, finançable sans augmentation des impôts des Gapençais ». Même si cette liste se donne pour objectif de gouverner de façon collective, la loi oblige à présenter une tête de liste. Alors que Christophe Pierrel s’est mis en retrait pour des raisons personnelles l’été dernier, le choix s’est porté sur Charlotte Kuentz, « quand on travaille en équipe, il y a des places qui se prennent, une façon de fonctionner. Petit à petit, la place que je prenais, au sens d’animateur, de chef d’orchestre du groupe, a fait que le groupe m’a demandé de prendre cette place-là. Ils m’ont demandé il y a quelques mois, j’avais besoin de réfléchir. On en a rediscuté en septembre et en octobre j’ai accepté. L’audace d’accepter me plait, et puis les actions vont être difficiles, il va falloir innover ».

 

Démocratie participative, oui mais comment ?

Selon Ambitions pour Gap, c’est sur la base d’une grande enquête lancée il y a deux ans auprès de la population que le collectif a travaillé pour construire ses propositions. Une quarantaine a déjà été formulée.  « Il y aura un programme, il y aura une partie des actions et des projets qui vont être définis dans ce programme. Il y aura par moments de la concertation mais pas forcément de façon intense et pas forcément à chaque fois puisqu’il y aura eu les élections, il y aura eu une campagne, il y aura eu un programme et un projet présenté à la population. Sur d’autres problématiques essentielles pour construire le territoire de demain, là oui, il y aura de la démocratie participative » explique sur Alpes 1 Charlotte Kuentz.

 

A. Vallauri