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Hautes-Alpes : « il faut s’interroger sur l’opportunité de créer des équipements sur des stations de basse altitude »

POLITIQUE / Chantal Eyméoud, 2ème vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, maire d'Embrun et présidente de la communauté de communes de Serre-Ponçon était l'invitée ce mercredi matin du "8:30"

 

- Hautes-Alpes - 

 

Le réchauffement climatique est une réalité, et elle est prise en compte dans le soutien touristique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Il faut s’interroger sur l’opportunité de créer des équipements sur des stations de basse altitude », déclarait ce matin Chantal Eyméoud, 2ème Vice-Présidente de la Région déléguée aux entreprises, à l’artisanat et à l’économie de montagne, au micro Alpes 1 dans « Le 8 :30 ». Le soutien à la station de Ceüse, sous forme de « contrat de station de demain » est notamment entre parenthèses car « l’enneigement est trop incertain ». Pour l’élue, il ne faut pas arrêter les investissements en matière de neige de culture « car le produit ski est attractif pour le tourisme » mais il faut prendre en compte, au cas par cas, les critères d’enneigement. Il faut aussi aider les stations à se diversifier.

 

La Région, bonne élève pour utiliser les fonds européens

À un an de la fin de l’exercice budgétaire européen, il reste près de 28 milliards d’euros sur la table jusqu’en 2020. Pourquoi les régions ne parviennent à utiliser cet argent qui pourrait soutenir les collectivités locales ? « On sait combien la dépense des fonds est complexe. Bien souvent, les collectivités ont du mal à s’y retrouver », estime Chantal Eyméoud. Mais la vice-présidente souligne ce chiffre : 76 % d’engagements des fonds européennes FEADER viennent en aide aux communes pour financer un certain nombre de projets.

 

Démission de Marc Viossat, « beaucoup de surprise, d’étonnement, de la déception »

 

Les municipales ont d’ores et déjà été annoncées à Embrun avec le conseiller municipal Marc Viossat, également élu départemental, qui se lance dans la course aux municipales. Il a donc démissionné de sa fonction au sein de l’hémicycle embrunais, « beaucoup de surprise, d’étonnement, de la déception également », réagit Chantal Eyméoud, maire d’Embrun. Un candidat qui qualifie sa présence comme proche de la population contrairement à l’édile, « j’ai un contact plus simple avec la population » avançait-il sur Alpes 1. « Je laisse la réponse aux Embrunais », répond Chantal Eyméoud qui conserve encore le doute quant à sa présence dans la course à la mairie.

 

C. Michard