- Hautes-Alpes -
Il sera mis en place dans les semaines qui viennent sur les Hautes-Alpes. Le dispositif de Sécurité du Quotidien veut récréer du lien entre la Police Nationale et la population. Sur le département, il y aura six référents. Ils seront répartis sur trois secteurs sur Gap et trois sur Briançon : l’hyper centre-ville, les grands ensembles économiques et les zones à forte densité de population. Chaque référent animera un Groupe de Partenariat Opérationnel avec différents partenaires : bailleurs, concierges, transporteurs, CCI, associations, ou encore commerces. Des diagnostics partagés seront ensuite établis sur des problématiques spécifiques.
Le but : apporter une réponse ciblée dans un délai d’une trentaine de jours maximum
Car même si les directives sont données au niveau national, c’est bien en local que les choix se feront comme le souligne le Commissaire de Police, Joël-Patrick Terry, Directeur départemental de la Sécurité Publique des Hautes-Alpes. « Au niveau national, on nous fournit une méthodologie. Mais sur les partenaires avec lesquels nous allons travailler et les modes d’évaluation, c’est du local. On nous a laissé toute latitude pour apprécier en fonction de nos territoires les spécificités. »
« L’objectif c’est que nos partenaires nous expliquent leurs difficultés et que l’on arrive à régler les problèmes ». J.P Terry
Il s’agit aussi de recréer du lien entre la police et la population « mais un lien réel puisque la plupart du temps, les gens ne voient les forces de sécurité qu’en situation de crise, lorsqu’ils sont victimes ou auteurs. On aimerait vraiment que quotidiennement ou le plus souvent possible, ils puissent avoir un contact privilégié pour échanger sur leurs quotidiens et leurs préoccupations » indique le Commissaire. Notez toutefois que les effectifs au sein de la Police des Hautes-Alpes ne vont pas augmenter.
