Hautes-Alpes : l’Art pour redynamiser économiquement la cité Vauban

CULTURE / ÉCONOMIE / L’idée notamment : redonner vie à des locaux inoccupés et les attribuer à des artistes

 

- Hautes-Alpes -

 

L’Art pour redynamiser économiquement la cité Vauban, c’est le projet en réflexion depuis plus de deux ans sur Briançon. Objectif : faire un centre culturel, artistique et historique de la commune en valorisant notamment ses atouts déjà existants.

 

Cité des Arts, pour redonner vie à des locaux inoccupés

Un travail est donc mené avec les différents services municipaux, mais l’idée est aussi de redonner vie à des locaux inoccupés et de les attribuer à des artistes. Ce projet Cité des Arts sur lequel travaille la municipalité en collaboration avec l’association culturelle A.MA.C.A. fait partie des actions prioritaires tenues dans le cadre du programme national Action Cœur de Ville. « Une étude a été réalisée pour voir ce qui pouvait être envisagé. Elle a été rendue il y a deux mois. Nous avons rencontré, par la suite, les propriétaires de certains locaux inoccupés. Ils se sont révélés très enthousiastes. L’idée serait donc de les rassurer quant à la location de leurs biens à des artistes », souligne sur Alpes 1 Rémi Hollard, l’élu en charge du dossier. La mairie s’est proposée de porter caution. De l’autre côté, des bails plus courts ont été proposés aux artistes de quelques mois pour voir si l’activité fonctionne.

 

« On veut que des artistes s’installent dans la vieille ville, pour en faire un centre culturel majeur du Briançonnais, mais on ne veut pas qu’il n’y ait que des artistes dans la vieille ville », R. Hollard.

 

11 artistes seraient déjà intéressés par ce projet, une quinzaine de locaux a été identifiée par la commune. « Nous voulons que la ville, que le quartier Vauban, puissent vivre avec des commerces de proximité, on voudrait une certaine mixité, donc tous les locaux vacants ne seront pas retenus », précise l’élu.

Notez que la municipalité espère que ce projet commence à voir le jour à la fin de l’année 2019.

 

A.Vallauri