- Hautes-Alpes -
Fermer la ligne entre Gap et Grenoble « serait une grave erreur ». C’est ce qu’a dit Patricia Morhet-Richaud à François Philizot. La sénatrice des Hautes-Alpes a rencontré, ce mercredi, le préfet chargé par la ministre des Transports, Élisabeth Borne de réaliser un diagnostic sur la viabilité des petites lignes. « La ligne Gap-Grenoble connaît des pics de fréquentation les week-ends et les vacances […] elle constitue une réelle alternative à la voiture individuelle », à une époque où « on estime entre 35 et 48.000 le nombre de décès par an dû à la pollution de l’air », a plaidé l’élue haut-alpine qui en fait également un enjeu de sécurité pour les automobilistes. « La sécurité routière ne doit pas se résumer à des coûts financiers », ajoute-t-elle. Cette réunion a eu lieu alors que le gouvernement doit dire, dans quelques jours, s’il décide de participer ou non au financement de la ligne de trains entre Gap et Grenoble.
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LR