Hautes-Alpes : l’ancien préfet P. Court devient directeur de cabinet de la nouvelle ministre des Territoires

POLITIQUE / Philippe Court a rejoint la nouvelle ministre des Territoires, Jacqueline Gourault. Un ministère clé dans les liens entre l’État et les collectivités locales.

 

- Hautes-Alpes -

 

Outre la très médiatique arrivée de Christophe Castaner à la tête du ministère de l’Intérieur, l’une des nominations clés du remaniement hier était celle de Jacqueline Gourault, auparavant ministre auprès du ministre de l’Intérieur. Nommée, ce mardi, à la tête du grand ministère des Territoires, en remplacement de Jacques Mézard, elle est désormais secondée par Sébastien Lecornu, nommé ministre délégué aux collectivités territoriales et Julien Denormandie ministre chargé de la ville et du logement. Une nomination censée réparer la relation entre le gouvernement et les collectivités territoriales.

 

Une longue carrière politique de centriste

En 2011, elle prend la tête de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, avant d’être nommée, entre 2014 et 2017, vice-présidente du Sénat au côté de Gérard Larcher. Jacqueline Gourault est élue UDF puis MoDem depuis près de trente ans dans le Loir-et-Cher, passant par quasiment tous les mandats possibles : maire, conseillère régionale, conseillère départementale et présidente de communauté d’agglomération. 

 

Philippe Court, ancien préfet des Hautes-Alpes, devient directeur de cabinet de la ministre

Parti du département en novembre 2017, Philippe Court avait exercé la fonction de préfet des Hautes-Alpes durant moins de deux ans avant d’être nommé préfet de l’Ardèche. Aujourd’hui, c’est une toute autre mission qui attend l’ancien préfet : épauler Jacqueline Gourault en tant que directeur de cabinet. Et il y aura fort à faire pour se reconnecter aux associations de collectivités.

Augmentation des aides sociales pour les départements, prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés, suppression de la taxe d’habitation, diminution dans les emplois aidés, réduction des dépenses des principales collectivités, limitation à 80 km/h de la vitesse, sentiment d’abandon des maires… autant de sujets maintes fois soulevés notamment par les présidents de Départements des Alpes du Sud Jean-Marie Bernard et René Massette. Mais aussi par les présidents de l’Association des Maires de France, Daniel Spagnou et Jean-Michel Arnaud.

 

A.Cam