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Hautes-Alpes : le premier vol Gap-Paris prévu le 23 octobre

ÉCONOMIE / Dans le cadre de l'expérimentation d'une ligne aérienne entre la ville-préfecture des Hautes-Alpes et la capitale, un avion décollera de Tallard à 9h pour atterrir à 10h33 à Paris Le Bourget.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Alpes 1 vous le révélait cet été : les Hautes-Alpes plus qu’à 1h30 de la capitale. Ce sera dans moins d’une dizaine de jours. L’expérimentation d’une liaison aérienne mardi prochain. Annonce de l’Union pour les entreprises du 05 qui porte le projet, avec la CCI des Hautes-Alpes et la députée LREM Pascale Boyer.

Le premier avion décollera de l’aérodrome Gap-Tallard à 9h. Arrivée prévue à Paris Le Bourget à 10h33. Le retour, lui, est fixé à 17h. Atterrissage à Tallard prévu à 18h31. Notez qu’un autre vol sera organisé le lendemain. Les chefs d’entreprises tentés par le baptême doivent s’inscrire en envoyant un courriel à l’adresse : [email protected]. Un baptême de l'air au tarif, pour l'aller/retour, de 490 euros par personne. 

 

Un accord trouvé avec le Département sur l'expérimentation

Pour rappel, les acteurs politiques et économiques ne parlent là que d'une ligne expérimentale. Interrogée le 2 octobre dernier sur Alpes 1, la conseillère départementale Patricia Vincent, en charge de la délégation de l'aérodrome de Gap/Tallard rappelait qu'une ligne régulière n'était pas viable économiquement et posait des questions en termes de sécurité. "Selon une étude de 2008, cela représente des investissements lourds entre 10 et 15 millions d'euros, un coût de fonctionnement de 1 million d'euros par an et un déficit prévu de 1 million d'euros par an. Je crains également que cela compromette les autres activités présentes", expliquait l'élue. 

Des doutes et craintes qui concernent bien la mise en place d'une ligne pérenne. Quant à la possibilité "d'une ligne taxi", la conseillère départementale n'y est pas opposée. Elle a pu d'ailleurs s'entendre, le 5 octobre dernier, lors d'une rencontre avec les partenaires économiques, UPE et CCI, et la députée LREM Pascale Boyer.

 

 

Il a été convenu, d'un commun accord, de lancer cette expérimentation "qui n'aura pas le moindre impact sur les activités déjà en place sur le site de Tallard", avait précisé Éric Gorde, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie du département. 

 

Q. Perez de Tudela / C. Michard