- Hautes-Alpes -
Les syndicats avaient bien prévu la suite : voilà depuis plusieurs mois qu’ils redoutent que, pour sauver les urgences d’Embrun d’une fermeture nocturne comme le prévoyait l’Agence Régionale de Santé, on ne le transforme en service de soins non programmés. Si dans un premier temps, Chantal Eyméoud, maire de la ville et présidente de la Conférence Sanitaire dans les Hautes-Alpes, éloignait cette crainte en estimant qu’il était impossible qu’un service des urgences reste ouvert sans urgentistes, la crainte fait désormais partie de la réalité.
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Des médecins libéraux ou généralistes en appui aux urgences
Venu ce mercredi au sein du centre hospitalier, le directeur de l’ARS, Claude d’Harcourt, a bien confirmé que les urgences resteraient ouvertes 24 heures sur 24 7 jours sur 7. Mais avec une condition : face au manque de médecins urgentistes, il faut transformer le service en soins non programmés. C’est-à-dire s’appuyer désormais sur des prises de garde de médecins libéraux et de praticiens hospitaliers.
"L'égalité des chances dans une prise en charge rapide lors d'une urgence rapide n'y sera plus", M.-P. Tempio
Une décision qui pèse lourd dans l’équilibre médical de l’Embrunais selon Marie-Pierre Tempio, de la CFDT Santé Sociaux.