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Paris-Briançon : un plan de 30 millions d'euros pour la rénovation des rames du Paris-Briançon

TRANSPORT / La ministre des Transports, en déplacement dans les Hautes-Alpes pour le Congrès national des maires ruraux de France, a annoncé que la ligne ferroviaire serait maintenue et qu'elle allait faire l'objet d'une importante rénovation.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et rapporteur général des Finances, avait lancé comme une boutade à la ministre des Transports : « Venez donc en train de nuit, un voyage dans le Paris-Briançon est mieux que le descriptif du confort des TET de nuit ». Élisabeth Borne a donc relevé le défi. Elle a débarqué ce samedi matin à 8h06 précises  en gare de l’Argentière-la-Bessée. « J’ai fait un bon voyage, je suis arrivée à l’heure. Même si je sais que ce n’est pas toujours le cas », a-t-elle déclaré non sans ironie en posant le pied dans le département.

 

30 millions d’euros d’investissement sur la ligne Paris-Briançon

Dans ses bagages, la ministre est arrivée avec de nouvelles annonces concernant le maintien du train de nuit Paris-Briançon, à savoir un plan de plusieurs millions d’euros pour le rénover. « Je suis convaincue que les trains de nuit ont de l’avenir. C’est un atout dans le développement économique et touristique du territoire », a martelé la ministre, avant d’enchaîner : «  nous allons aussi lancer la rénovation des trains et installer la wi-fi, ce qui va représenter une trentaine de millions d’euros ».  

 

Trouver d’autres opérateurs pour exploiter la ligne

Un plan de 30 millions d’euros, donc. Et en parallèle, la ministre a confirmé la nécessité de trouver d’autres solutions pour continuer d’exploiter cette ligne ferroviaire. Un avis partagé par Joël Giraud. Le député haut-alpin et Rapporteur général du budget avait d’ailleurs rencontré en début de semaine le patron d’ÖBB, équivalent de la SNCF en Autriche et qui gère déjà des trains de nuit en Italie et dans d’autres pays européens. Élisabeth Borne a abondé dans le sens de cette démarche : « Nous ne devons pas nous interdire d’aller chercher d’autres solutions et de voir s’il n’y aurait pas d’autres opérateurs [que la SNCF NDLR] qui seraient intéressés », a-t-elle indiqué.

 

O. Milleville