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Hautes-Alpes : 40 espèces de libellules recensées sur la zone humide des Piles

SUR LA ROUTE / Un lieu qui abrite une mosaïque de milieux et qui est ouvert au public

 

- Hautes-Alpes -

 

40 espèces de libellules recensées sur la zone humide des Piles à La Saulce, « sur quatre mares, sur une zone de 6.5 hectares, c’est prodigieux » souligne Eliane Duplan coordinatrice du groupe local LPO du Pays Gapençais. La LPO est co-gestionnaire de ce site.

 

Un site très particulier car il a été créé. « La société Vinci a acheté le domaine pour construire l’autoroute, et a détruit une zone humide. L’autorisation de détruire a été donnée à condition de compenser » souligne Eliane Duplan. La zone a donc été renaturalisée.

Un lieu qui abrite une mosaïque de milieux et qui est ouvert au public. Des sentiers avec des panneaux explicatifs mais aussi des jeux sont mis en place.

 

 

Jeudi : Vous aussi, venez planter des pins cembro, c’est en tout cas l’invitation qui est lancée par la LPO. 3.000 arbres vont être plantés du 8 au 19 octobre dans la Réserve naturelle régionale des Partias. Une action dans le cadre du programme Nature 2050. « Il faut 80 années à un pin cembro avant d’être adulte et de produire des graines »  explique sur Alpes 1 Vanessa Fine, responsable de l’antenne des Hautes-Alpes de la LPO et conservatrice de la Réserve naturelle régionale des Partias.

 

 

Si vous voulez participer, vous devez vous inscrire ici

Notez que si vous voulez en savoir plus sur cette action, vous pouvez également vous rendre à la Fête de la science le 6 octobre de 10h à 18h00 à la Maison de la géologie du Clos du Vas, à Puy-Saint-André. Une conférence sera également proposée à 18h00 sur « l’importance des activités humaines dans la mise en place des forêts de mélèzes ». 

 

Mercredi : Une opération de comptage des vautours fauves a eu lieu le 18 août, une autre opération concernera le gypaète le 7 octobre avec la LPO.

 

« Le gypaète revient vraiment de loin, il avait presque disparu, il y a donc eu un programme de réintroduction dans les années 70. Désormais, sur la région, il y a quelques couples qui se sont installés : un en haute-Ubaye, un sur l’Oisans, il n’y a pas encore de couples dans les Hautes-Alpes. Les comptages sont donc importants pour savoir si la réintroduction est réussie » indique sur Alpes 1 Pierre Bonneau, bénévole à la LPO et coordinateur de l’antenne locale de la LPO Briançon. Les comptages permettent de connaitre les effectifs, de savoir où ils se situent pour mieux les protéger, « pour protéger il faut connaitre » souligne Pierre Bonneau.

Notez que concernant le comptage des vautours fauves, le 18 aout, les résultats définitifs ne sont pas encore établis.

 

Mardi : La LPO, Ligue pour la Protection des Oiseaux, co-gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale des Partias. Une réserve qui était d’abord, dans les années 80, une réserve volontaire. « Il y avait un projet d’extension du domaine skiable sur le site. Les habitants se sont mobilisés pour contrer ce projet. Dans les années 90, une réserve naturelle volontaire a été créée, puis la commune s’est rapprochée de la LPO et a monté un dossier pour demander à la Région de créer une Réserve Naturelle Régionale » explique Vanessa Fine responsable de l’antenne Hautes-Alpes de la LPO et conservatrice de la Réserve Naturelle Régionale des Partias.

 

Aujourd’hui, le travail se poursuit main dans la main, entre la commune de Puy-Saint-André et la LPO, « La LPO est une association de protection de l’environnement qui mène différentes actions : pédagogie, protection, conservation. En étant devenue co-gestionnaire avec la commune, de la réserve, on se retrouve investi de toutes ces missions que sont la protection du site, la sensibilisation…  » poursuit Vanessa Fine

 

Une réserve très riche pour sa faune et sa flore, « on a un substrat géologique assez varié, donc il y a également une variété de la végétation. On a de la fôret, des falaises, des éboulis, des zones humides… on a donc toutes les espèces qui doivent se trouver dans ces milieux » indique sur Alpes 1 la conservatrice de la réserve.

 

Lundi : Des gobelets en plastique, des briquets mais aussi des cartouches, 12.000 litres de déchets, mais aussi des centaines de pneus, ont été ramassés depuis le mois de décembre par des bénévoles de la LPO, Ligue pour la Protection des Oiseaux, au lac de Serre-Ponçon.

 

 

« Le problème du plastique c’est qu’il ne se détruit pas. Le plastique ne meurt jamais, il se fragmente. Des morceaux sont susceptibles d’être repris dans les chaines alimentaires des poissons par exemple » explique sur Alpes 1, Jean-Paul Coulomb, bénévole du groupe local LPO Embrunais et administrateur de la LPO PACA. C’est la deuxième année qu’une telle opération est menée sur le lac.

 

 

La LPO PACA existe depuis 20 ans, et sa devise est « Agir pour la biodiversité », « c’est un impératif, il faut vraiment se remuer, se bouger » pour Jean-Paul Coulomb.

Vous pouvez joindre l’antenne Hautes-Alpes de la LPO au 04 92 21 94 17 ou ici

A. Vallauri