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Hautes-Alpes : "on va fermer le plan de Phazy", M. Bremond

TOURISME / Alors que la communauté de communes du Guillestrois-Queyras travaille depuis quatre ans à la sortie d'une centre thermo-minéral au plan de Phazy, elle se heurte aux refus des services de l'État. Qui mettent en avant une eau n'étant plus aux normes. Max Bremond, président de l'intercommunalité, soumettra donc au vote la fermeture au public de cette source.

 

- Hautes-Alpes -

 

C’est un coup dur pour le développement économique et touristique espéré dans le Guillestrois-Queyras : le projet de centre thermo-minéral sur le plan de Phazy, qui aurait pu sortir de terre en 2018, ne verra pas le jour. Max Bremond, maire de Risoul et président de l’intercommunalité du Guillestrois-Queyras, l’enterre. Et rejette la responsabilité sur les services de l’État, « si la préfète et le sous-préfet ont toujours soutenu ce projet, d’autres services comme l’Architecte des Bâtiments de France, la DREAL ou l’Agence Régionale de Santé n’ont jamais participé à l’élaboration de façon positive et ont bloqué systématiquement ».

Un projet de 4,5 millions d’euros, qui aura été réfléchi pendant quatre ans, mais dont plusieurs points ne trouvent pas de compromis malgré plusieurs contre-propositions avancées par les porteurs du projet : la proximité avec Mont Dauphin qui est un site classé à l’Unesco, le bruit de la route, la sensibilité environnementale du site et les normes en matière d’eau de baignade. « L’eau est sensiblement la même qu’au Monêtier-les-Bains, sauf que les normes ont évolué dans le mauvais sens ». Et les services demandent aujourd’hui à l’intercommunalité d’obtenir l’agrément eau thermale, « ce serait encore 200.000 euros d’études alors que nous ne sommes pas sûrs que cela aboutisse ».

 

« On va fermer le plan de Phazy »

 

Alors il sera donc proposé, lors d’un prochain conseil communautaire, de fermer tout simplement le site du Phazy « puisqu’il s’y passe n’importe quoi : voitures mal garées, dégradations des prés salés. Nous, on voulait le valoriser et le protéger. Et puis on nous dit que les eaux ne sont plus aux normes ». Un site pourtant fréquenté par 200.000 personnes chaque année. Retrouvez l'entretien de Max Bremond, ce mercredi matin dans le Supplément Hautes-Alpes, au micro de Cyrielle Michard en cliquant ici

 

C. Michard