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Hautes-Alpes : les urgences d'Embrun resteront ouvertes

SANTÉ / Affirmation ce mercredi matin, dans le Supplément, de Chantal Eyméoud, 2ème vice-présidente de la Région, maire d'Embrun et présidente de la Conférence Sanitaire de Territoire

 

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Les urgences d’Embrun resteront ouvertes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 » : Chantal Eyméoud l’affirme ce mercredi matin sur Alpes 1. La 2ème vice-présidente du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, maire d’Embrun, présidente de la Communauté de Communes de Serre-Ponçon et présidente de la Conférence Sanitaire de Territoire pour les Hautes-Alpes et l’Ubaye était au micro de Cyrielle Michard dans « Le Supplément ».

 

Le maintien sera inscrit noir sur blanc

Une épée de Damoclès pèse sur le centre hospitalier d’Embrun, depuis que l’Agence Régionale de Santé, ARS, envisageait de fermer les services d’urgence la nuit. Une décision qui devait être mise sur papier dans le prochain PRS 2018-2022, Plan Régional de Santé, mais qui serait finalement gommée après négociations. « J’ai eu la semaine dernière Claude d’Harcourt, le directeur de l’ARS, au téléphone. Il m’a confirmé ce qui avait été dit avant l’été : il ne remet pas en question le fonctionnement 7j/7, 24h/24. Ce sera inscrit de cette façon là dans le cadre du PRS », avance une seconde fois l’élue au micro Alpes 1.

 

« Face à un manque d’urgentistes au niveau départemental »

 

Exit donc les inquiétudes de Marcel Cannat, le président du SDIS 05, qui dénonçait des urgences « coquille vide » cet été provoquant un allongement de la durée d’intervention des pompiers obligés d’évacuer sur Gap. Et un surcoût dans les caisses du Service Départemental d’Incendie et de Secours. Car si aucun médecin urgentiste ne pouvait assurait les gardes, il s’agissait pour Chantal Eyméoud d’un problème interne avec un « manque d’urgentistes au niveau départemental entre les congés et un départ d’un urgentiste de Gap à Digne les Bains, qui assurait également des gardes sur Embrun ».

Quant aux syndicats qui craignent sur le service soit transformé en soins d’urgences non programmés avec un médecin généraliste plutôt qu’un médecin urgentiste, l’affirmation est rejetée par Chantal Eyméoud, « un service d’urgences doit fonctionner avec des médecins urgentistes, les généralistes ne peuvent assurer de garde d’urgence car la responsabilité de l’hôpital est engagée dès lors qu’il n’y a pas de médecins urgentistes à l’intérieur du service ». 

Retrouvez l'interview de Chantal Eyméoud dans le Supplément Hautes-Alpes en cliquant ici

 

C. Michard