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Hautes-Alpes : urgences d'Embrun, "les annonces de l'ARS ne sont guère encourageantes"

SANTÉ / Marcel Cannat, le président du SDIS 05 et vice-président du Conseil Départemental, a rencontré le directeur de l'ARS alors que les urgences d'Embrun n'ont pu assurer leur rôle cet été, faute de médecins urgentistes. Une situation ayant contraint les pompiers à allonger leur temps et distance d'intervention

 

- Hautes-Alpes - 

 

Faut-il s'alarmer de l'avenir des urgences d'Embrun ? "Oui", la réponse de Marcel Cannat est très claire. Le président du SDIS 05, Service Départemental d'Incendie et de Secours des Hautes-Alpes, s'inquiète au sortir de cet été.

 

"C'est une coquille vide", M. Cannat

 

Car la situation s'embourbe et s'aggrave. Si Agnès Buzyn, la Ministre de la Santé, assurait il y a quelques semaines qu'il n'y aurait pas de fermeture d'hôpitaux de proximité, une épée de Damoclès pèse encore sur la structure hospitalière embrunaise avec la décision de l'Agence Régionale de Santé, décision toujours en suspens, de fermer la nuit les urgences.

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Quant aux syndicats, ils craignent que le service ne soient réaffecté en soins d'urgences non programmés, dont la prise en charge serait faite par des médecins généralistes plutôt que des médecins urgentistes. Et le bilan estival semble confirmer leur inquiétude : faute de médecins urgentistes, la direction du Centre hospitalier d'Embrun a plusieurs fois pris la décision de "s'adapter provisoirement", comme elle l'expliquait. En clair, appliquer un service restreint avec une seule présence infirmière.

 

Une rencontre avec l'ARS confirmerait la "coquille vide"

Une situation qui entâche également les pompiers, obligés de prolonger les évacuations jusqu'à Gap. Au sortir d'une réunion avec le directeur de l'ARS, Claude d'Harcourt, Marcel Cannat n'est guère optimiste. 
 

 

C. Michard