- Hautes-Alpes -
Même si la météo, faite de pluie, nous éloigne l’idée d’une potentielle sécheresse comme l’an dernier, les pompiers des Hautes-Alpes se préparent, « la situation est plus favorable, en tout cas jusqu’au 14 juillet », explique le Colonel Patrick Moreau, directeur du SDIS 05, le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Hautes-Alpes. Un service qui a été engagé l’été dernier dans d’importants incendies, notamment en Corse. Cette année, le matériel a été « upgradé », amélioré, notamment les camions d’intervention. « Sur les 43 unités que possède notre parc, 33 ont été améliorés avec la possibilité de créer une bulle de protection avec un système d’aspersion s’ils sont pris dans les flammes. Et la possibilité pour les pompiers se situant dans la cabine de respirer ». Autre technique : l’identification des camions sur le toit « afin d’être repérés par des avions de largage en cas de difficulté ».
« Objectif : atteindre 1.300 sapeurs pompiers volontaires d’ici 2020 »
Actuellement, 1.200 femmes et hommes se sont engagés dans les rangs des pompiers volontaires sur le département des Hautes-Alpes, « depuis 2010, 100 volontaires supplémentaires nous ont rejoints, mais nous avons l’objectif d’atteindre 1.300 d’ici 2020 », poursuit le directeur. Problématique : la disponibilité, « 70 % de nos activités sont opérées entre 7h et 19h, là où 90 % de nos pompiers sont au travail ». Unique solution : passer des conventions avec les employeurs, qu’ils soient privés ou publics.
La surveillance nautique au cœur de l’été
Comme chaque année, le SDIS 05 va disposer du personnel sur les plages publiques gratuites d’accès, « soit une 40aine de pompiers présents sur place » afin d’effectuer la surveillance. 10 noyades ont ainsi été évitées l’an dernier, 800 actes de secourisme ont été menés.
Les pompiers surveillent de près le Pas de l’Ours
Dans le Queyras, la situation du Pas de L’Ours inquiète avec cet important mouvement de terrain de 9.000m3 qui menace de couper deux communes du reste du monde : Ristolas et Abriès. Deux communes qui ne possédaient pas de centre de secours. « Nous avons réussi, après des réunions, à faire émerger une section d’une 10aine de sapeurs pompiers volontaires qui sont équipés d’un engin incendie et d’une ambulance ». De quoi rendre le fond de vallée autonome au niveau du secours en cas de glissement de terrain.
