- Hautes-Alpes -
C’était une obligation pour les territoires : s’engager depuis 2015 progressivement dans la démarche « Réponse Accompagnée Pour Tous » ou RAPT, pour une mise en place dès le 1er janvier 2018. L’objectif recherché était de ne « plus laisser les personnes handicapées sans solutions », explique Marie-Noëlle Disdier, vice-présidente du Conseil Départemental des Hautes-Alpes en charge des solidarités. Un Département qui a prévenu l’obligation de la mise en place, puisque la RAPT est effective depuis juin 2017. « Nous avons prévenu la mise en place car une équipe pluridisciplinaire de la MDPH s’occupait déjà des cas complexes », explique Marie-Noëlle Disdier.
Qu’est-ce que la RAPT ?
L’article 89 de la loi de modernisation du système de santé introduit le droit, pour les personnes, de demander l’élaboration d’un plan d’accompagnement dès lors que la décision prise en Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) ne peut se concrétiser de manière satisfaisante. Un engagement porté en particulier par les MDPH (Maison Départementale pour Personnes Handicapées), les Conseil Départementaux, les Agences Régionales de Santé et les représentants de l’Éducation Nationale. Afin d’éviter des « cassures » dans les parcours, une réponse adaptée à la situation est apportée. Il ne s’agit pas pour la personne de prétendre à une prestation nouvelle parmi d’autres, mais de susciter un accompagnement, « c’est le devoir collectif de permettre un parcours de vie sans rupture pour les personnes handicapées et pour leurs proches », explique l’élue. « Depuis qu’on a mis en place la RAPT, nous avons eu 22 demandes »,15 ont pu être traitées avec des solutions de droit commun, et cinq ont pu bénéficier de la RAPT, avec la mise en place de Groupe Opérationnel de Synthèse planchant sur les situations à débloquer.