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Hautes-Alpes : le président du MJS quitte le Parti Socialiste

POLITIQUE / Nouvelle défection au sein du PS des Hautes-Alpes. Cette fois c’est le président du Mouvement des Jeunes Socialiste (MJS) Élie Cordier qui quitte le navire, pour rejoindre à plein temps le mouvement de Benoît Hamon.

 

- Hautes-Alpes -

 

Si les jeunes socialistes sont partagés entre ceux qui partent chez Benoît Hamon, avec le mouvement Génération-s, et ceux qui souhaitent rester au PS, pour Élie Cordier, le choix est fait : il quitte la présidence du Mouvement des Jeunes Socialistes des Hautes-Alpes (MJS) et du même coup le PS pour rejoindre à plein temps Benoît Hamon. Déjà fondateur du comité Génération-s à Gap en juillet 2017, l’avenir d’Élie Cordier est à présent tourné vers le développement du comité sur l’ensemble du département.

Deuxième démission à la présidence du MJS en moins d’un an, après celle de Rémi Roux en juin 2017. Voilà les quelques jeunes socialistes des Hautes-Alpes de nouveau orphelins d’un leader, enterrant probablement au passage le mouvement dans le département faute de candidat. Mais quitter le PS ne signifie pas fermer la porte à la fédération : « nous avons beaucoup discuté avec Marie-Josée Allemand - nouvelle secrétaire fédérale des Hautes-Alpes. Ndlr- et nous avons convenu que nous poursuivrons un travail commun, même si je ne suis plus au PS. »

Pourquoi quitter le MJS et le PS ? « Après le congrès du PS, la ligne politique n’a pas été tranchée et se maintient dans une forme de synthèse (…) il faut à la gauche une ligne claire. »

Benoît Hamon aurait une ligne politique plus claire ? « Le PS a certaines ambiguïtés avec le gouvernement, ce qui n’est pas le cas de Génération-s, l’opposition est claire. »

 

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A.Cam

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