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Hautes-Alpes : chantiers d'insertion, une nouvelle piste évoquée pour leur pérennité

ÉCONOMIE / Alors que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a diminué pour cette année 2018 les subventions aux chantiers d'insertion, projettant de les supprimer totalement en 2019, le Département tente de trouver des solutions pour assurer la pérennité de ces structures

 

- Hautes-Alpes - 

 

Ils sont 17 Ateliers et Chantiers d'Insertion dans les Alpes du Sud à être aujourd'hui menacés. Une menace qui pèse depuis que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a décidé de se "recentrer sur ses compétences propres". Le social n'en faisant pas partie, les subventions ont donc été réduites pour cette année 2018, passant de 5,8 millions d'euros à 3,2 millions, avant une suppression envisagée pour 2019.

 

La Région pourrait poursuivre son soutien financier, mais à certaines conditions

Un abandon sur lequel Renaud Muselier, le président de la Région, pourrait faire marche arrière. Ce dernier, considérant que les chantiers d'insertion sont aussi du ressort du développement économique et de la formation, deux compétences régionales, a entamé des discussions pour "intégrer l'insertion par l'activité économique au plan d'investissement". Mais des contrats d'objectifs seront passés avec les structures "dans une logique de performance, de résultat et de retour à l'emploi durable" dès 2019. Quid de l'année 2018 ? Aucune réponse pour les structures, qui voient aujourd'hui leur budget grandement amputé. 

 

Le Département des Hautes-Alpes en soutien

Le message de la Région a été clair : si elle ne peut plus financer ces ACI, ce sera donc aux Départements de le faire. Une réunion s'est tenue il y a quelques jours entre Jean-Marie Bernard, le président des Hautes-Alpes, Cécile Bigot-Dekeyzer, la préfète du département, et des représentants des structures d'insertion. Plusieurs pistes sont aujourd'hui avancées pour sauvegarder les chantiers. Des pistes à nouveau avancées ce mardi matin lors de la plénière. 

 

"Il faut penser à la mutualisation", G. Tenoux


Deux solutions à moyen terme sont aujourd'hui évoquées : l'activation du Fonds Social Européen, mais aussi la mise en place d'une clause social dans les appels d'offre. Gérard Tenoux, vice-président en charge de l'insertion, évoque également la mutualisation : 

 

 

C. Michard