Hautes-Alpes : n'ayez pas peur d'envoyer vos enfants en colos

EDUCATION / Une campagne de sensibilisation est actuellement menée pour mettre fin aux préjugés et pour rappeler les bienfaits des vacances loin des parents, en collectivité.

 

- Hautes-Alpes –

 

Casser les préjugés sur les colonies de vacances, l’objectif de la 12ème campagne « Les colos, c’est bon pour grandir » dans les Hautes-Alpes. L’État, le Département, la Caisse d’Allocations Familiales, la Mutuelle Sociale Agricole, Les PEP des Alpes du Sud, la FCPE, le REAPP, l’Union des centres sociaux et la JPA 05 s’unissent pour faire la promotion des vacances en collectivité pour les enfants de 8 à 12 ans principalement.

 

Les « colos » n’attirent plus

Le nombre de séjours est passé, dans les Hautes-Alpes, de 1.677 en 2011 à 1.282 en 2016 selon la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations. « Il y a le frein financier, d’ordres sociologiques et beaucoup plus de familles craignent pour la sécurité de leurs enfants », explique Yves Gimbert, le président de la Jeunes au Plein Air des Hautes-Alpes. Des lieux, avec ou sans hébergements, qui sont drastiquement contrôlés par les services préfectoraux.

 

« En colos, on vit ensemble, on vit des activités nouvelles, on voit des copains nouveaux », Y. Gimbert

 

Les colos attirent moins, malgré qu’elles participent à l’apprentissage de la vie en société, à développer l’autonomie, mais aussi l’affirmation de la personnalité.

 

Des bienfaits que défend Yves Gimbert de la JPA 05 :

 

Tester l’ambiance « colos »

Dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, les différents partenaires proposent pour la première fois une mini-colo pour 50 à 60 jeunes de 8 à 12 ans. Les enfants seront accueillis au centre de vacances Le Val Saint-Paul de Baratier les 21 et 22 avril, avec des animateurs qualifiés. Ils vivront, le temps d’un week-end, l’expérience « colos » en immersion.

Le samedi matin, les parents pourront rencontrer, lors d’un forum, les différents acteurs pour échanger sur l’organisation, la sécurité, ou encore les aides financières.

 

 

G. Piat