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Hautes-Alpes : projet d'un "Rungis", l'étude de faisabilité va dans le sens d'une réalisation

AGRICULTURE / Ce ne serait "ni un marché international ni un marché de gros", explique Yvan Chaix le directeur de l'Agence de Développement Économique et Touristique. La zone géographique d'implantation envisagée est la zone de Gandière

- Hautes-Alpes -

 

Projet d’un Marché de Gros dans les Hautes-Alpes : l’étude de faisabilité va livrer prochainement ses conclusions. Des conclusions qui vont dans le sens d’un aboutissement selon Yvan Chaix, directeur de l’Agence de Développement Économique et Touristique des Hautes-Alpes, invité d’Au Bout de l’Actu ce vendredi. L’étude de faisabilité a été lancée l’été dernier par l’État, la Région, le Département, les trois Chambres Consulaires et l’Agence de Développement et confiée au bureau d’études spécialisé Gressard Consultants de Lyon. Dans le même temps, une série de voyages d’études a été organisée afin de découvrir les marchés de gros de Marseille, Grenoble mais aussi Rungis fin février au sortir du Salon International de l’Agriculture.

 

 

« Il y a une quantité et une qualité satisfaisantes »

 

Les consultations se poursuivent toujours, explique Yvan Chaix,  mais les conclusions vont dans le bon sens pour ce projet. « Il y a une opportunité pour ce marché, qui ne sera pas un marché de gros ou un marché international mais un projet hybride qui correspond au département ». Si certains, comme Christian Hubaud, vice-président des Hautes-Alpes en charge de l’agriculture, craignaient une déstabilisation du marché, l’une des conclusions de l’étude avance une offre suffisante « avec de la qualité autour de trois IGP, l’Agneau de Sisteron, le Vin des Hautes-Alpes et les Pommes des Alpes. Et de la quantité ».

 

« Les collectivités et les producteurs ont envie d’y aller »

L’objectif serait de concentrer géographiquement l’offre « pour avoir des gammes massifiées », mutualiser « logistiquement et commercialement pour mieux investir les marchés régionaux » et le « Cluster, c’est-à-dire une unité de lieu pour regrouper les acteurs de la filière et créer des synergies ». La localisation géographique est déjà définie, « le secteur le plus propice est l’agglomération de Gap-Tallard-Durance et la zone d’activité de Gandière. Les discussions ont commencé avec le maire de La Saulce et le président de l’agglomération ». Un projet soutenu par les collectivités « qui ont envie d’y aller », selon le directeur de l’Agence et les partenaires, « ils sont une 12aine à être prête ». Un projet dont les lignes devrait être plus claires à l’été 2018.