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Hautes-Alpes : La République En Marche ou la difficulté de trouver un nouveau référent

POLITIQUE / C’est ce lundi qu’un nouveau référent devait être nommé dans le département, mais faute de candidatures solides, le parti décide de reporter son choix.

 

- Hautes-Alpes -

 

Le 17 janvier dernier, la fédération de La République En Marche (LREM) des Hautes-Alpes annonçait le départ imminent  de son référent départemental - également suppléant de la députée, Pascale Boyer. Ndlr -, Bernard Renoy, pour des raisons de santé. Devait alors s’organiser une nouvelle nomination pour ce lundi 12 février. Finalement, le bureau exécutif parisien « a décidé de ne pas décider. »

 

Des candidatures trop clivantes et une élue trop pressée

C’est une des premières explications apportées pour expliquer ce retard : « certains candidats se révéleraient trop clivants auprès des adhérents, et d’autres auprès des élus LREM. » Mais comment sont choisis les candidats ?  Ce sont les animateurs des comités locaux en lien avec les adhérents et les députés qui proposent au bureau exécutif de Paris. Autre règle : les propositions doivent être obligatoirement paritaires. S’appuyant sur un court résumé motivant le choix des candidats, le bureau exécutif décide, ou pas, d’aller plus loin et de rentrer en contact avec le candidat afin de mettre en lien les souhaits du parti et les capacités du candidat à y répondre. À cette heure « aucune candidature n’est conforme aux attentes du bureau. » Conclusion, Bernard Renoy étant toujours actif, LREM temporise et annonce vouloir prendre « une décision rapidement, mais pas aujourd’hui. » Un verdict qui devrait être attendu d’ici « une semaine ou deux, mais pas dans quatre mois… ».  

En clair, pour Paris il est urgent d’attendre, pour mettre à la tête de la fédération quelqu’un qui sera capable de prendre le train d’En Marche en cours de route, avec une personnalité suffisamment neutre afin que la fédération ne soit pas dévolue à un seul élu aux prétentions trop étendue pour préparer les futurs échéances électorales.

Un sujet manifestement déjà sur le métier pour la fédération des Hautes-Alpes.  Ainsi a-t-on appris, de sources concordantes, que la fédération serait déjà en proie à la volonté d’une Pascale Boyer qui voudrait « monter son royaume, en plaçant ses pions » en vue de préparer « une liste pour les élections municipales sur Gap en 2020. »