- Hautes-Alpes -
Ils n'auront pas marqué, et c'est la Coupe de France qui leur échappe. Les Rapaces de Gap se sont inclinés 2 à 0 face aux Lions de Lyon à l'AccorHotels Arena ce dimanche. Lyon, qui réalisait sur la glace parisienne sa première finale en parcours élite, inscrit ce titre à son palmarès.
En manque de réussite et face à un Maris Jucers des grands soirs, les Rapaces s’inclinent 2-0 dans cette finale... https://t.co/ZnxNbMT1e9
— Les Rapaces de Gap (@Lesrapacesdegap) January 28, 2018
Une rencontre historique
Une finale historique pour les deux clubs, mais une affiche devenue "habituelle" pour deux joueurs dans les deux camps : Damien Raux pour Gap et Cédric Custosse pour Lyon. Les deux défenseurs français ont disputé respectivement leur 4ème et 6ème finale sur le plan individuel. Si le joueur gapençais a déjà soulevé la Coupe avec Briançon en 2010, déjà sous les ordres de Luciano Basile puis avec Rouen en 2016. C'est aussi avec les Dragons rouennais que le Lyonnais Custosse a reçu le titre en 2011, puis avec Dijon en 2012 et Angers en 2014. Cédric Custosse soulève donc une 4ème fois la Coupe bleue et or.
Retour sur le match
Le premier tiers temps affiche un score vierge au coup de sifflet. Malgré une double supériorité numérique, les Rapaces de Gap ne concrétisent pas les tentatives face au portier Maris Jucers solide et une défense forte des Lyonnais. C'est au deuxième tiers temps que Lyon ouvre la donne à 34'37 sous la crosse de Norbert Abramov, aidé de Jordans Sims et Slavomir Tomko. Le retour sur la glace au troisième tiers s'annonce plus serré. À une minute du coup de sifflet final, les Lions profitent d'une cage vide offerte par Gap pour mettre le palet au fond des buts avec l'ancien Gapençais Dave Labrecque.
"Si on ne peut pas créer de l'offensive en col blanc, il faut en créer en col bleu", L. Basile
C'est un coach des Gapençais amer à l'issue de la défaite, "ça fait 130 minutes qu'on n'a pas marqué un but, nous sommes blanchis ce soir malgré les occasions. Lyon est une équipe supérieure à Gap". Luciano Basile qui constate aussi des joueurs amoindris comme Dimitri Thillet ou Rob Linsmayer, mais aussi le manque des deux centres Maurin Bouvet et David Glen.