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Hautes-Alpes : à 2 ans de l’échéance, G.Obninsky confirme sa candidature à la mairie de Gap

POLITIQUE / Après avoir tenté de remporter l’un des cantons de Gap en 2015, Georges Obninsky lance aujourd’hui officiellement sa candidature aux municipales sur la ville de Gap et tente de se positionner entre Roger Didier et Christophe Pierrel.

 

- Hautes-Alpes -

 

Il y a une semaine, le président du Parti des Hautes-Alpes lançait discrètement l’idée d’une candidature à l’élection municipale de 2020 sur la commune de Gap. Aujourd’hui, les intentions ont laissé place à la détermination pour Georges Obninsky, qui portait déjà les couleurs du Parti des Hautes-Alpes lors de la campagne des départementales en 2015 sur Gap. Et déjà le candidat souhaite trouver une place entre deux candidats supposés ou déjà déclarés.

D’un côté le maire (DVD) actuel, Roger Didier : « conscient qu'une gestion de type seigneurie concentrée autour du seul maire, exercée depuis plus de 10 ans, a manifestement freiné le développement de Gap qui s'est repliée sur elle-même. » Et le candidat (PS) d’Ambition pour Gap, Christophe Pierrel : « ma candidature est celle d'un Gapençais qui a toujours vécu et travaillé dans sa ville natale, éloigné des manoeuvres des grands états-majors des partis et grands mouvements politiques nationaux » détaille sur Alpes 1, Georges Obninsky.

 

« Une candidature non pas pour assouvir une soif de pouvoir »

Pour l’ex président de l’équipe de hockey de Gap, aujourd’hui jeune retraité, cette candidature n’a pas pour but d’ « assouvir une soif de pouvoir, ni de compenser une inactivité professionnelle, ni de faire une carrière politique. » Mais selon lui pour « représenter la majorité des Gapençais, sans fortune familiale, qui s'efforcent de pouvoir vivre dignement dans leur ville, avec des perspectives professionnelles valorisées pour leurs enfants, en préservant un environnement qui est notre première richesse. »

 

Gap, une ville à la traine ?

Sans aucun doute pour le candidat du Parti des Hautes-Alpes : « les belles rénovations de places, de rues, les créations de complexes réalisées sans suffisamment de concertation, sans vision d'avenir, ne peuvent plus masquer aujourd'hui le retard pris par une ville et sa communauté d'agglomération qui auraient dû s'imposer comme un incontestable moteur économique des Alpes du Sud. »

Le positionnement politique posé reste maintenant à définir avec qui et avec quel programme ? À la première question, le candidat invite chacun à choisir : « continuer à faire confiance à des carriéristes politiques ou accompagner à la tête de leur ville quelqu'un qui leur ressemble, qui connaît leurs difficultés, qui les écoute et qui partage depuis de longues années leurs craintes et leurs espoirs. »