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Hautes-Alpes : l’état du train inquiète sénatrice et députée

POLITIQUE / Pascale Boyer, députée, a saisi le gouvernement par une question écrite concernant l’avenir de la ligne entre Grenoble, Veynes et Gap. Pendant ce temps, la sénatrice Patricia Morhet-Richaud interroge la Ministre des Transports sur les délais de réservation du train de nuit Paris-Briançon

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Le cercle est vicieux » : Pascale Boyer interpelle la Ministre chargée des transports, Élisabeth Borne, sur l’avenir de la ligne entre Grenoble, Veynes et Gap. La députée LREM de la première circonscription des Hautes-Alpes s’inquiète de « nombreux signes » qui « interrogent les Haut-Alpins sur la volonté de la puissance publique et de la SNCF de pérenniser cet axe déterminant pour le territoire ».

 

« Rompre progressivement la confiance des usagers dans le service public du transport ferroviaire », P. Boyer

 

Ainsi, dans une question écrite adressée au Gouvernement, la Parlementaire s’inquiète de l’éventuelle suppression, dès mars 2018, de « deux postes d’agents de gare à Lus la Croix Haute qui aurait pour conséquence d’empêcher les croisements de trains entre les communes de Clelles Mens et Aspres sur Buëch ». Une impossibilité qui augmenterait la durée des retards « qui s’accumulent depuis plusieurs années, au point de rompre progressivement la confiance des usagers dans le service public du transport ferroviaire ».

 

Train de nuit Paris-Briançon : quand les réservations sont impossibles

Alors qu’un usager de la ligne a lancé une pétition la semaine dernière, dénonçant l’impossibilité de réserver un train de nuit entre Paris et Briançon, c’est au tour de la sénatrice LR des Hautes-Alpes, Patricia Morhet-Richaud, d’interroger la Ministre des transports dans uen question orale. « À la veille d’une saison hivernale 2017-2018, il n’est toujours pas possible de réserver ce train, (…) aucune information à jour n’est accessible aux voyageurs. Si SNCF mobilités voulait inciter les usagers à privilégier d'autres modes de transport pour rejoindre les stations de sports d'hiver des Hautes-Alpes, elle ne s'y prendrait pas autrement », poursuit la Parlementaire qui voit dans ce « manque d’anticipation » une manière de « pénaliser la destination Hautes-Alpes par rapport à d’autres destinations touristiques à la veille des vacances scolaires ».