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Hautes-Alpes : Val-des-Prés croit en son projet de porteur vers Montgenèvre

TOURISME / L'idée est de créer un porteur de 3,5 kms au départ du hameau de La Vachette avec 1.200 mètres de dénivelés en direction des Gondrans à Montgenèvre.

 

- Hautes-Alpes -

 

Dans les cartons depuis plus de 25 ans : le projet de remontées mécaniques entre Val-des-Prés et Montgenèvre. Un projet de téléphérique, ou d’ascenseur, pour développer le tourisme dans cette commune de plus de 600 habitants. Un village survolé par la RN 94 qui monte à la doyenne des stations, mais où trop peu de touristes s’arrêtent. C’est ce que regrette le maire Jean-Michel Reymond. Il se bat pour que le projet aboutisse d’ici moins de 10 ans.

 

Inscription au PLU

Il va falloir être patient, mais le maire de Val-des-Prés ne lâchera pas. Son idée est donc de créer un porteur de 3,5 kms au départ du hameau de La Vachette avec 1.200 mètres de dénivelés en direction des Gondrans à Montgenèvre. « On l’a inscrit dans notre PLU, qui est en cours de finalisation. Il est inscrit au niveau du SCOT du Briançonnais », détaille Jean-Michel Reymond. 1,5 hectares ont été réservés à ce projet, au sein du futur Plan local d’urbanisme de Val-des-Prés. Les démarches pour créer une Unité touristique nouvelle sont en cours.

 

Que les touristes s’arrêtent à Val-des-Prés

Ce porteur s’accompagnera d’une aire de covoiturage et d’une gare routière, pour un aspect environnemental. Mais le maire tient avant tout à développer le tourisme sur son village.

 

« On souffre énormément du fait que la commune est traversée par la clientèle touristique. Très peu s’arrêtent », J-M Reymond

 

Val-des-Prés espère devenir une destination 4 saisons, comme Montgenèvre. « On ne cherche pas à faire seulement un ascenseur qui permettrait aux skieurs d’accéder à la station de Montgenèvre, mais également pour les pratiquants de VTT l’été, pour les parapentistes, pour simplement du tourisme contemplatif. »

Jean-Michel Reymond, maire de Val-des-Prés :

 

Un projet de remontée mécanique estimé à 30 millions d’euros, pas encore financé, mais la commune, seule, ne pourra évidemment pas supporter cet investissement.