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Hautes-Alpes : une enquête préliminaire ouverte suite à une grave chute d'un migrant

FAITS DIVERS/ Les faits ont eu lieu le samedi 19 août vers 01h00 du matin, sur la route menant au col de l’Échelle

 

- Hautes-Alpes -

 

Une enquête préliminaire ouverte suite à une grave chute d'un migrant. Les faits ont eu lieu le samedi 19 août vers 01h00 du matin, sur la route menant au col de l’Échelle, peu avant la frontière franco italienne. Trois individus ont tenté de prendre la fuite à la vue d'une patrouille de la gendarmerie nationale qui était en surveillance.

 

Pronostic vital engagé pendant plusieurs jours

Un jeune homme est tout d'abord interpellé sur la route. Les gendarmes aperçoivent alors un individu inanimé au pied d'une falaise et découvrent également un individu accroché à la paroi. Selon le procureur de la République de Gap, le troisième individu aurait lâché prise entraînant sa chute non loin de l'autre victime. Les CRS de Briançon se sont rapidement rendus sur place pour extraire les victimes. « Le plus gravement atteint a été ensuite transporté au CHU de Grenoble. Son pronostic vital a été engagé pendant plusieurs jours mais les médecins estiment désormais qu'il est hors de danger », poursuit Raphaël Balland.

Le second étant plus légèrement blessé, il est sorti de l'hôpital de Gap après quelques jours de soins. « Selon ses premières déclarations, il serait de nationalité guinéenne. Il a confirmé que son compagnon et lui s'étaient délibérément engagés dans la falaise pour éviter le contrôle », indique le Parquet. Le Parquet qui précise que le premier interpellé a été remis aux autorités italiennes le jour même dans le cadre d'un refus d'admission sur le territoire national. Le moins gravement blessé a affirmé qu'il était mineur et isolé. Il a été pris en charge par le Conseil départemental des Hautes-Alpes.

 

Une enquête ouverte

Une enquête préliminaire a été ouverte pour déterminer les circonstances dans lesquelles les deux migrants ont chuté. Elle a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille conjointement avec la brigade des recherches de Briançon en raison de la présence de gendarmes sur les lieux de l'accident. « En l'état des investigations, aucun élément ne permet de les mettre pénalement en cause », termine le Procureur de la République de Gap.