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Hautes-Alpes : modernisation des refuges du massif des Écrins

TOURISME / Gérés en grande partie par la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne, les refuges sont progressivement tous modernisés, pour répondre aux dernières normes environnementales.

Photo : Refuge de l'Aigle - © Eric Vannard - Parc National des Ecrins

 

- Hautes-Alpes -

 

Un plan de modernisation des refuges des Écrins a été dévoilé ce mercredi à L’Argentière-la-Bessée, avec le Parc National et la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne. C’est une quarantaine de refuges que compte ce massif, dont plus de la moitié est gérée par la FFCAM. Ils sont ouverts sur réservation l’été, avec des gardiens en poste. Certains restent mêmes accessibles l’hiver, pour servir d’abris aux montagnards.

Des refuges intégrés au développement durable

Ces refuges doivent améliorer leur intégration dans l’environnement, avec des productions d’énergies propres, des systèmes de recyclage de l’eau, de gestion des déchets, mais aussi d’isolation des bâtiments. « Cette année, on investit plus d’un million d’euros sur le massif. On investit beaucoup dans le refuge de Temple-Ecrins : c’est prêt de 800.000 euros. On investit 200.000 euros au refuge de l’Olan, 100.000 euros dans le chalet de La Bérarde, 100.000 euros sur le refuge du Glacier Blanc », détaille Nicolas Raynaud, président de la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne.

 

Nicolas Raynaud, président de la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne :

 

20 millions d’euros pour les Ecrins

Sur la France, ce sont 4 millions d’euros qui sont investis en 2017 pour moderniser une quinzaine des 125 refuges gérés par la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne, qui prévoit des travaux de modernisation sur plusieurs années. « Dans les 8 prochaines années, on espère investir 10 millions d’euros sur les 20 millions qu’il nous faudrait investir dans le massif et pour ce faire, il va falloir que tous les partenaires nous aident, en particulier les collectivités locales », insiste Nicolas Raynaud, rappelant l’intérêt économique et touristique de ces refuges en montagne.