- Hautes-Alpes -
Les portes sont closes depuis décembre dernier, la soufflerie On’Air de Gap-Tallard est à l’arrêt suite à un problème technique. Ce simulateur de chute libre avait ouvert avant l’été 2016, mais les responsables ont annoncé un nouveau report de sa réouverture cette semaine. Un coup dur pour la famille Bergouignan qui a mis plusieurs mois à travailler sur ce projet, parfois contesté avant son ouverture, mais qui a connu un fort succès depuis l’été 2016.
Une expertise rare demande de la patience
En décembre dernier, plus possible de voler au sein de cette soufflerie de verre avec une vue à 360 degrés. Les moteurs n’arrivent plus à donner suffisamment de puissance, pour atteindre les 300 km/h et faire ressentir aux pratiquants une véritable chute libre à plus de 4.000 mètres d’altitude. « Il faut savoir qu’il y a des parachutistes qui s’entrainent également dans un simulateur de chute libre et qu’ils ont besoin d’une certaine vitesse », explique Élisa Bergouignan, l’une des quatre associés.
Il faut donc réparer au plus vite, mais c’est un parcours du combattant « de par la complexité de la machinerie. Il faut savoir que des simulateurs de chute libre, il n’y en a pas beaucoup en France, en Europe et dans le monde. » Des entreprises et des experts internationaux sont donc appelés, en plus des assurances. Des entreprises qui ont leur carnet de commande, qui ont aussi besoin de temps pour fabriquer les pièces. En parallèle, les gérants d’On’Air doivent effectuer les démarches administratives. Bref, tout cela prend du temps. La réouverture était annoncée en mars, avant d’être finalement repoussée.