- Hautes-Alpes -
Les communes ont l'obligation de remplacer leurs P.O.S par un P.L.U, soit un Plan d’Occupation des Sols par un Plan Local d’Urbanisme. C’est ce qu’impose la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain du 13 décembre 2000, dite loi SRU. À L’Argentière-la-Bessée, le P.O.S datait de 1996 et après plusieurs mois de travail, le P.L.U a été validé ce lundi soir par le conseil municipal. Il contraint l’aménagement futur de ce village des Hautes-Alpes.
Des contraintes environnementales strictes
Trois ans d’échanges, de rencontres, d’analyses pour imaginer la ville de L’Argentière-la-Bessée dans les 15 à 20 prochaines années, tout en tenant compte des contraintes légales : loi SRU, loi ANRU, Grenelle II de l’environnement. « Nous avons dû réduire les surfaces constructibles d’environ 12 hectares », annonce la conseillère municipale Laëtitia Fagiolino, en charge ce dossier.
En cause, une réglementation de plus en plus stricte, pour protéger les espaces naturels principalement. Il faut donc développer les villes, mais sans les étendre. « L’idée, c’est de prendre des zones qui sont déjà urbanisées et de pouvoir les agrandir. » En clair, créer des quotas d’habitats par hectares.