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Hautes-Alpes : le Grenha à la recherche de nouvelles espèces

ENVIRONNEMENT / De mars à décembre 2016, le Grenha, le groupe des entomologistes a réalisé l’inventaire des insectes sur les sagnes de Bayard, présentes sur Gap et Saint-Laurent du Cros.

 

- Hautes-Alpes -

 

De mars à décembre 2016, le Grenha, le groupe des entomologistes a réalisé l’inventaire des insectes sur les sagnes de Bayard, présentes sur Gap et Saint-Laurent du Cros. Avec le conservatoire des espaces naturels de la région, le Grenha a choisi 7 lieux à étudier. Durant 11 prospections de jour et 15 de nuit, 16 entomologistes du département ont observé, recueilli et identifié certains insectes. « Au total 800 espèces ont été déterminées, 523 espèces de papillons et près de 270 répertoriées en une dizaine d’ordre d’insectes » rapporte Eric Drouet, membre du Grenha et porteur de l’inventaire.

 

 

Une nouvelle espèce dans les Hautes-Alpes

Lors de cet inventaire dans les sagnes, « une nouvelle espèce a pu être observée dans les Alpes. 4 à 5 espèces non répertoriées dans les Hautes-Alpes ont également été identifiées », affirme Eric Drouet. Sur la commune de Saint Laurent de Cros, grâce à cet inventaire du Grenha, 200 espèces de plus ont pu être recensées. « Avant nos prospections, 88 espèces étaient répertoriées sur le territoire de la commune, maintenant il y en a 290 » aux dires du membre de l’association d’entomologistes.

 

Eric Drouet, membre du Grenha et porteur de l’inventaire :

 

L’observation de l’azuré de la sanguisorbe encourageant pour la biodiversité

Une autre espèce emblématique, légalement protégée par la loi, l’azuré de la sanguisorbe a pu être constatée. « C’est encourageant pour le conservatoire et surtout pour la biodiversité que ce papillon soit toujours très présent dans les sagnes. Ce territoire n’est pas à délaisser et il faut aller le visiter pour la richesse de sa biodiversité » souligne l’entomologiste des Hautes-Alpes. Et aujourd’hui, les membres du Grenha sont déjà prêts à repartir sur le terrain.  De fin juin à mi-septembre,  les entomologistes seront à Cervières « afin d’étudier les insectes dans un tout autre environnement celui de la haute-montagne ».