Hautes-Alpes : « pour V.Peillon, nos territoires ont de l'avenir et il refuse de les abandonner », C.Pierrel

POLITIQUE / Quand Vincent Peillon promet de mettre les territoires ruraux au cœur de sa campagne, Christophe Pierrel applaudi et appuie les annonces.

 

-Hautes-Alpes-

Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche, dit « réfléchir à un droit opposable des services publics fondamentaux pour les zones rurales », dans un entretien à La Nouvelle République du Centre-ouest paru mercredi.

Des « politiques spécifiques » pour ces zones rurales. Cette « sorte d'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine, ndlr), pour laquelle il faudrait trouver un nom, pour le rural serait aussi utile », explique l'ancien député de la Somme. « Il y a des zones qui souffrent de désertification, car elles ne bénéficient pas des dynamiques démographiques et économiques liées aux métropoles. Il faudra des politiques spécifiques de droit commun et de solidarité pour ces territoires » souligne l'eurodéputé, qui doit présenter son projet début janvier.

 

« C'est une garantie pour l'attractivité de nos territoires. »

Une annonce qu’appuie l’un de ses porte-parole dans cette campagne, le Haut-Alpin, Christophe Pierrel. « Vincent Peillon a pleinement pris en compte les difficultés que rencontrent aujourd'hui nos territoires et notamment la désertification et la perte des services publics. Proposer un droit opposable des services publics fondamentaux pour les zones rurales est une vraie solution efficace que je salue », indique sur Alpes 1 le co-fondateur de Debout la Gauche. Précisant que le candidat Peillon propose aussi de créer « une agence de rénovation rurale pour à nouveau investir dans les territoires qui, comme les Hautes-Alpes, risquent d'être abandonnés suite à la métropolisation. »

 

Une idée déjà présentée lors de la campagne de la primaire de la droite et du centre

Une proposition en faveur des territoires ruraux qui n’est pas sans rappeler une mesure annoncée par un autre ancien candidat, déchu, lors de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé. Le maire de Bordeaux proposait dans son programme dès le mois d’août dernier la création de « zone franche rurale ». Indiquant alors que c’était aux territoires de définir leurs projets collectifs afin que l’État accorde par la suite « exonérations, dérogations, pour imaginer une sorte de concept de zone franche rurale qui soit un peu différente de la zone franche urbaine. »