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Hautes-Alpes : un diagnostic participatif de la cyclabilité à Gap

ENVIRONNEMENT / Lancé en mai dernier, l’association Mobil’idée fait un diagnostic participatif de la cyclabilité à Gap dont « l’objectif est que tout le monde puisse s’exprimer sur la circulation dans notre ville, puisse faire des propositions concrètes ».

 

- Hautes-Alpes -

 

Prenez votre vélo et jugez la ville de Gap sur ses aménagements. Un diagnostic participatif de la cyclabilité est lancé par l’association Mobil’idées, qui œuvre pour le développement des circulations douces et du covoiturage. Avec un site Internet, chaque utilisateur d’un vélo peut rendre compte des points délicats, des aménagements à faire, ou même des réalisations réussies.

 

Faire remonter à la municipalité

Lancé en mai dernier, l’association Mobil’idée fait un diagnostic participatif de la cyclabilité à Gap dont « l’objectif est que tout le monde puisse s’exprimer sur la circulation dans notre ville, puisse faire des propositions concrètes, que l’association puisse faire remonter aux autorités compétentes », explique sur Alpes 1 Marie-Lou. Avec les autres membres de l’association, comme Denis, ils veulent une meilleure sécurité des cyclistes dans la ville de Gap. « Ce qui est intéressant dans ce diagnostic, c’est qu’il peut servir très bien à la mairie, avec qui nous avons de bons rapports, pour faire évoluer la circulation dans Gap à vélo. »

Un premier diagnostic avait été fait en 2012. Ce qui permet de comparer, de voir les évolutions. « On peut voir qu’il y a déjà eu des améliorations, par exemple place de la République. Avant, il n’y avait aucun appui vélos, c’était galère, il y avait plein de passages. Maintenant, c’est piétonnier, agréable, on peut y aller à vélo », se satisfait Marie-Lou.

 

 

Le rond-point du Cèdre, danger des cyclistes

Les amateurs de deux-roues non motorisés sont donc fortement incités à se rendre sur le site Internet de ce diagnostic participatif. En quelques clics simples, on peut noter ses remarques sur une carte interactive. « Ce qu’on propose, c’est d’identifier les endroits où on peut mettre de nouveaux appuis vélos, d’identifier les zones prometteuses à aménager. C’est possible aussi d’identifier aussi les endroits dangereux. Et puis il est possible d’indiquer les zones réussies, à prendre en exemple », détaille sur Alpes 1 Mélanie de l’association Mobil’idées.

Et parmi les grands points noirs à Gap, il y a le rond-point du Cèdre, ou communément appelé « le rond-point des vaches ». Marie-Lou l’emprunte chaque jour à vélo, en arrivant par l’avenue d’Embrun. « Il y a une espèce d’ancienne piste cyclable. Il y a des traces au sol, mais qui sont quasiment effacées. Il y a beaucoup de piétons, c’est une galère. Ensuite, on arrive devant ce rond-point et si on veut traverser pour aller en centre-ville, on est obligé de prendre les passages piétons. Ce n’est pas confortable. Ensuite, on vient se caler sur la droite [cours Ladoucette, ndlr.], il y a une petite piste cyclable qui est très étroite. Les voitures mordent souvent. »

 

Jusqu’au 30 novembre

Pas assez de pistes cyclables, ou des pistes trop étroites, des efforts ont été faits, mais selon Mobil’idées, pas assez pour que les riverains délaissent plus la voiture pour le vélo. Pour participer à ce diagnostic, vous avez jusqu’au 30 novembre. Rendez-vous sur le site Internet de ce diagnostic participatif.